J’ai une posture par rapport au cyclotourisme que j’ai du mal à déconstruire et dont j’ai du mal à me défaire : j’oppose le cyclotourisme au vélo de déplacement. Certains diraient « commute », « faire ses courses », « remplacer la voiture »...
Je vois bien passer dans le suivi de l’ADAV (une asso vélo par chez moi), ces projets cyclotouristiques : véloroutes, axes verts...
Mais même si je suis très content que de l’argent soit mis dans le vélo, je trouve que ça l’accapare loin des villes et surtout loin des agglomérations, qui sont mal traitées et qui pourtant appellent à corps et à cri des efforts de restructurations dans les banlieux française, en terme de cyclabilité. Qu’on nous permettre de contre balancer ce qui s’y trouve etre une gene pour le cycle : les axes autoroutiers, les ponds routiers, les MIN, les axes 70... tous ces trucs d’un autre temps qui sont des freins au développement du vélo en banlieue.
Alors c’est peut être transitoire et ca viendra.
Mais ces 10 dernières années les efforts se sont porté sur les centres ville. A présent sur la rase campagne « touristiquement interessante ». Mais l’entre deux est négligé, à mes yeux.
Donc je n’applaudis que faiblement.