• Le déclin masculin n’a rien d’un mythe | Slate
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    L’endroit où j’aimerais arriver après la « fin des hommes », ce n’est pas ce que Charlotte Perkins Gillman décrit dans Herland, ce matriarcat biologique mystique où les hommes sont devenus, littéralement, obsolètes. C’est un endroit où la petite copine de mon fils gagne plus que lui, sans que personne ne pense à l’interviewer pour en faire un article. C’est un endroit où il peut décider de ne travailler que quatre jours par semaine, et consacrer le cinquième aux trajets scolaires de ses enfants, ou à ses sculptures, sans que personne ne se dise que ce type ne tourne pas rond. C’est un endroit où, s’il décide de travailler cinq jours par semaine, et que sa femme décide de ne pas travailler du tout, ils puissent, facilement, faire en sorte que leur choix commun fonctionne. C’est un endroit où le pouvoir et le succès ne se mesurent pas uniquement en heures passées au travail et en chiffres alignés sur la fiche de paie.