C’est pourquoi les influenceurs juifs se sont empressés de salir Glazer en le qualifiant de juif qui se hait lui-même et en déformant ses propos – en supprimant notamment les éléments qui ne correspondaient pas à leur programme intéressé et anti-universel.
Faisant référence aux victimes du 7 octobre et de l’attaque israélienne contre Gaza, Glazer a déclaré au public des Oscars : « En ce moment, nous sommes ici en tant qu’hommes et en tant que femmes : En ce moment même, nous sommes ici en tant qu’hommes qui s’opposent au détournement de leur judéité et de l’Holocauste par un régime d’occupation qui a provoqué la mort de tant d’innocents ».
Il s’opposait expressément à ce que sa judéité soit utilisée pour soutenir un génocide.
Il s’est démarqué de nombreux dirigeants et personnalités influentes de la communauté juive qui ont utilisé leur propre judéité pour justifier la violence contre les civils. Il nous rappelait que la leçon de l’Holocauste est que les idéologies ne doivent jamais l’emporter sur notre humanité, ne doivent jamais être utilisées pour rationaliser le mal.
Tout cela représente une énorme menace pour les membres de la communauté juive qui, depuis des décennies, utilisent précisément leur judéité à des fins politiques, pour servir Israël et son projet d’expulser le peuple palestinien de sa patrie historique.
La vraie dépravation morale
Dans un élan de pure inversion accusatoire, par exemple, le rabbin Shmuley Boteach, surnommé par les médias « le rabbin le plus célèbre d’Amérique », a fustigé Glazer pour avoir soi-disant « exploité l’Holocauste » et pour avoir banalisé « la mémoire des 6 millions de victimes grâce auxquelles il a trouvé la gloire à Hollywood ».
Boteach ne peut apparemment pas comprendre que c’est lui, et non Glazer, qui exploite l’Holocauste – dans son cas, depuis des décennies pour protéger Israël de toute critique, même maintenant qu’il commet un génocide.
Batya Ungar-Sargon, journaliste d’opinion à Newsweek, a, quant à elle, rompu avec toutes les règles déontologiques du journalisme pour déformer complètement le discours de Glazer, l’accusant d’être une « pourriture morale » pour avoir soi-disant renié sa judéité.
Alors qu’en fait, comme il l’a très bien expliqué, il rejetait, au contraire, la façon dont son appartenance à la communauté juive et l’Holocauste ont été détournés par des apologistes du génocide tels qu’Ungar-Sargon pour promouvoir un programme idéologique violent.
La rédactrice en chef de Newsweek sait que le discours de Glazer a été le moment le plus écouté et le plus discuté de la cérémonie des Oscars. La plupart de ceux qui ont lu le commentaire de Ungar-Sargon sur Twitter avaient entendu ce que Glazer a dit dans son discours et savaient qu’elle mentait.
De pareilles accusations mensongères auraient dû avoir des conséquences destructrices sur sa carrière professionnelles. Elles auraient dû être une tache sombre sur sa crédibilité journalistique. Et pourtant, Mme Ungar-Sargon a fièrement maintenu son tweet, alors même que X l’avait assorti d’une humiliante note de bas de page : « Les lecteurs ont ajouté… », qui mettait en lumière sa malhonnêteté.