RastaPopoulos

Développeur non-durable.

  • Renaissance du #scandale - L’#antiédition
    http://alainzannini.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3040&catid=67:analyses&It

    Mémoire de recherche en #littérature française par Christopher Bianconi

    Un mémoire universitaire d’un étudiant sur le cas un peu particulier de #Marc-Édouard-Nabe et de sa nouvelle manière de s’éditer, #Nabe ayant récupéré les droits de tous ses #livres avant de monter sa propre plateforme.

    #édition #Milieu #monde-des-lettres

    L’Homme qui arrêta d’écrire de Marc-Edouard Nabe, dont nous allons retracer ici la conception, du manuscrit à l’édition, est un cas radical, tout à fait différent par bien des aspects, mais a provoqué dans le paysage littéraire français des secousses aussi importantes, mettant le doigt sur une plaie encore aujourd’hui ouverte. Car ce que Nabe remet en cause lorsqu’il publie son nouveau roman sous le concept d’anti-édition le 14 janvier 2010, c’est la place même de l’écrivain dans la société marchande. Lui qui a publié vingt-six livres dans le système traditionnel avant de se qualifier de worst-seller dans Le Vingt-Septième Livre connaît avec son vingt-huitième, sans contrat d’édition, son plus grand succès à ce jour. Succès financier lui permettant de continuer à vivre de sa littérature, et succès critique, car frôlant le prix Renaudot 2010 (à une voix près), une première pour un livre édité par son auteur. Succès obtenu sans être devenu un best-seller, avec un livre qui, de plus, n’existe dans aucune #librairie.

    Et de Nabe :

    Il vaut mieux avoir mille lecteurs qui vous comprennent que cent mille qui se servent de vous pour se croire intelligents.