Où je suis sous l’orage le poème liquide les fibres et la trame
Il est difficile d’écrire sur un texte du monde en miettes, mots-flèches et rage poétique.
Quelques instants choisis très subjectivement ; de « Là où j’étais », à « Où je suis », la fable torpillée, les feuilles et les encres « au-dessus du sol pavé de poings levés », ceux qui prennent « toute la place » et nous assignent « dans un coin », le off d’une voix « d’une fiction projetée à l’envers », le puzzle éclaté du corps, les chants contre « les dresseurs de listes », les entrailles sorties du gouffre, l’« hideuse rengaine qui persiste », les mains arrachées, les yeux crevés, les corps broyés, la sortie du pensable, aller en secret…
« Où je suis le fond se transforme l’oeil se dissout et renaît s’engage »
Caroline Cranskens : Là où
Editions Isabelle Sauvage, Plounéour-Ménez 2024, 24 pages, 7 euros
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