ARNO*

Toi aussi, tu t’es trouvé fort marri, avec tes casseroles, une fois dans la rue, à attendre pendant une semaine, que les autres descendent ?

Ben oui quand même : dès le début les syndicats ont annoncé qu’ils ne bougeraient pas, les partis du NFP ont passé leur temps à marcher sur des œufs pour ne pas exploser et vraiment toute ma timeline de militant·es s’est mise à commenter les jeux olympiques…

Note que la CGT n’appelle à bouger qu’à partir du 1er octobre, parce que bon, les termes de l’appel du 7 septembre ne sont pas tout à fait compatibles avec nos propres réflexions, mais bon, ceux qui veulent y aller peuvent y aller, ils ont raison, mais nous, ça sera le 1er octobre.

Oui, nos organisations ne sont toujours pas à la hauteur. Mais je crois que nous non plus.

A décharge, je pense que la date du 1er octobre, a valeur symbolique (La manif « massive » de 87).

Mais si les syndicats voulaient bouger. La CGT en tout cas, le discours c’était : faut une pression sociale de dingue. J’étais chaud tout le début de l’été (jusque vers le 20 aout).

C’est pas eux qui voulaient pas, c’est nous et nos locations, nos vols eco-class déjà réservés, nos mioches qui réclament des vacances. Nous, les cons.
Alors qu’il y avait de plus urgent à préparer des roquettes et des cocktails.

On n’est pas bien, là, dans la marmite, à se faire mijoter le cul tout doucement ?