Caroline Fourest publie un livre consacré à #MeToo dans lequel elle met gravement en cause le travail de @Mediapart sur les violences sexistes et sexuelles. Au mépris des faits, et sans nous avoir contacté au préalable. Voici la liste de ses mensonges :
▻https://blogs.mediapart.fr/lenaig-bredoux/blog/130924/les-mensonges-de-caroline-fourest
« J’ai besoin de toujours examiner les faits, rien que les faits. » Il faut prendre Caroline Fourest au mot, et lire attentivement son dernier livre, Le Vertige MeToo (Grasset). Cet opus, dont la sortie fait déjà l’objet d’une importante promotion (Le Parisien, France Inter, France 5…), met gravement en cause Mediapart, ses journalistes et même ses lecteurs et lectrices.
Mentionné plusieurs dizaines de fois, notre journal, ses enquêtes et son indépendance, sont la cible de cette charge en raison de son rôle actif, par ses révélations, dans la prise de conscience provoquée par le mouvement #MeToo.
La critique est libre et il ne s’agit pas d’alimenter un débat que nous n’avons ni suscité ni souhaité entre une essayiste, qui se présente comme « féministe », « journaliste » et « réalisatrice », et un journal d’information générale.
Il n’est pas question en revanche de laisser place à l’infamie, ou de contribuer à propager des erreurs, voire des mensonges, par notre silence ou notre indifférence. Car sur « les faits, rien que les faits », il y a beaucoup à dire. Ou plutôt à rectifier.
Dans cet ouvrage, Caroline Fourest sous-entend que Mediapart choisit ses enquêtes selon des critères ethno-raciaux ou religieux. Que nous contribuons, de fait, à l’antisémitisme qui sévit en France par nos révélations sur #MeToo. Et que nos lecteurs et lectrices sont avides de nourrir le racisme anti-juif...