Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Mazan, le mari, les experts psy
    ▻https://craftopi.art/objects/4e676e24-9445-4949-91fd-22f3eb943ebc

    j’essaye mĂȘme pas. je vois que le mec est passĂ© Ă  la barre et qu’il a chiĂąlĂ© « j’ai tout gĂąchĂ© je me suis fait violer quand j’étais petit bouhouhou » et ça enchaĂźne sur les psys qui parlent de clivage. Mais clivage mon cul, bordel, y a 10 ans d’intentionalitĂ© ! dix ans Ă  se servir d’une personne comme d’une chose et Ă  jouir de son pouvoir sur elle !

    comment les psys peuvent encore parler de clivage, dĂ©crĂ©ter qu’il n’était pas conscient de ses actes, lui offrir une pseudo-absolution sur un plateau d’argent, comme ça, au prĂ©texte qu’il performe la mortification et qu’il brandit un passĂ© traumatique ?

    pourquoi personne ne parle de l’élĂ©phant dans la piĂšce ? les femmes abusĂ©es dans leur enfance, et il y en a une montagne, ne violent pas. GisĂšle Pelicot ne violera pas. Internet n’est pas rempli jusqu’à la gueule de sites expliquant comment soutirer du sexe Ă  un homme qui n’en a manifestement pas envie. internet, la rue, le monde ne sont pas remplis de corps d’hommes dĂ©shumanisĂ©s, soumis, brisĂ©s.

    il faut que cette farce s’arrĂȘte, maintenant, elle a assez durĂ©. aux psychanalistes de prendre leurs responsabilitĂ©s et d’arrĂȘter de dispenser devant des cours pĂ©nales ces fables alambiquĂ©es qui se substituent si mal Ă  la froide Ă©vidence des faits. « il est malade, au vu de son manque d’empathie » est un foutu loophole, si le seul critĂšre qui dĂ©finit la maladie est le manque d’empathie. Hyper localisĂ©. Et spĂ©cifique. Vis Ă  vis uniquement d’une femme et d’une fille qu’il considĂ©rait comme ses jouets.

    Est-ce qu’on peut deux minutes considĂ©rer ce monsieur d’une septantaine d’annĂ©es qui a vu le viol devenir un dĂ©lit lorsqu’il Ă©tait dĂ©jĂ  bien Ă©tabli dans l’ñge adulte ? qui a grandi avec des Matzneff et des Dolto, Ă  une Ă©poque oĂč on pouvait encore affirmer en rigolant Ă  la tĂ©lĂ© qu’on tarte un peu sa femme quand elle est trop chiante ? est-ce qu’on peut parler de la manosphĂšre, juste Ă  cĂŽtĂ© de son site creepy de rĂ©seautage de prĂ©dateurs ?

    oui, de prĂ©dateurs. je vais pas dire pervers. j’en ai marre du pervers, c’est encore une façon de se dĂ©douaner de la sanitĂ© de ces mecs.

    Clivage mon cul. Trauma mon cul. Il a fait ça parce qu’il pouvait, parce que c’est « cool » de faire de sa compagne son esclave sexuelle, que ça lui donne le sentiment d’avoir une sacrĂ©e grosse paire de couillasses et en plus il a endossĂ© le rĂŽle de maĂźtre Ă  penser auprĂšs de ses disciples, ce salopard. Un PUA du temesta, oui.

    Et lĂąche comme il est il nous fait le coup du mal au ventre et de l’enfance traumatique (peut ĂȘtre mĂȘme bidon, mĂȘme si - toutes ces femmes violĂ©es qui ne deviennent pas violeuses...). Il est tout triste. Il s’est fait pincer. Il a cassĂ© son jouet.

    Clivage mon cul. C’est pas un mĂ©canisme de dĂ©fense qu’il a, c’est prĂ©cisĂ©ment un mĂ©canisme d’offense. « j’ai remarquĂ© que quand elle prenait ses mĂ©dicaments elle acceptait plus facilement des trucs qu’elle refuse d’habitude ».

    et il a bien le droit, non ? un homme a bien le droit d’avoir tout le sexe que le porn lui promet. Ils sont si nombreux Ă  estimer que toutes les techniques sont valides pour exercer ce droit sur une compagne rĂ©ticente.

    Clivage mon putain de cul. Qu’on ne laisse pas la psychanalyse lui trouver des excuses encore. Ce mec va parfaitement bien. Il est juste archĂ©typiquement mec, caricaturalement un reflet de ce que notre sociĂ©tĂ© fait de la femme.

    Pour moi, la psychanalyse est une imposture
 précisément à cause du sexisme de ses fondamentaux.

    • La psychanalyse n’a rien Ă  faire dans un tribunal (ni dans aucun autre lieu de soin), c’est une pseudo-science et bien souvent un charlatanisme au vu des tarifs. L’expertise psy devrait se limiter Ă  savoir si la personne a bien toute sa raison, uniquement pour dĂ©terminer son degrĂ© de responsabilitĂ©. Y en a ras le bol des psychologisations Ă  deux balles (que ça vienne de psychanalystes, psychiatres, psychologues ou psy-autre-chose).