En quoi consiste le dispositif antiaérien d’Israël ?
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Selon l’état-major israélien, 99 % des projectiles lancés cette nuit-là ont été interceptés. Aucun des 170 drones ni des 120 missiles balistiques dénombrés n’est même parvenu, selon lui, à atteindre l’espace aérien israélien et, sur les trente missiles de croisière tirés par les forces iraniennes, cinq à sept seulement auraient atteint le territoire de l’Etat hébreu [faudrait savoir], où ils n’ont causé que des dégâts mineurs, notamment sur la base aérienne de Nevatim, dans le Sud
Cette réussite, que les alliés d’Israël ont qualifiée de « victoire défensive », l’armée israélienne la doit, en grande partie, au dispositif antiaérien « multicouches » Missile Defense Organization (IMDO) conçu en étroite collaboration avec les Etats-Unis, qui repose sur trois types d’intercepteurs dotés de capacités et de rayons d’action spécifiques. Au Dôme de fer, qui en constitue le socle à courte portée, s’ajoutent la Fronde de David et les systèmes Arrow, chargés respectivement des étages médian et supérieur.
En plus de ce dispositif feuilleté, les U.S, la G-B, mais aussi la France (qui le revendique), ont apporté un appui direct (destruction de missiles en vol) contre la récente attaque iranienne.
Les occidentaux nient que l’Iran ait utilisé des missiles supersoniques.
La clé du binz : si l’Iran en fait trop contre Israël, Téhéran est détruite en deux deux. À Israël de jouer cette carte.
Les civils ne comptent guère (mille manières de banaliser leur mort), les scénographies respectives valant davantage. Il est usuel d’évoquer le théâtre des opérations, l’expression a gagnée en extension, et en polysémie.