AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • Rues et lieux de #Toulouse


    Les Arènes romaines : la fin d’un monde

    Il ne reste pas grand-chose des arènes romaines de Toulouse, à peine quelques amas de cailloux. Pourtant, ces ruines portent témoignage d’un évènement majeur : la fin du monde. Enfin, la fin d’un monde. Pas celle prévue par le calendrier Maya ou autres fumisteries, mais bien celle d’un des Etat les plus puissants de tous les temps : l’empire romain. Au fond, le message que délivrent ces décombres est simple : il n’est d’empire si fort qui ne finisse par succomber. Les élites romaines –pas folles- le savaient bien. Elles mirent tout en œuvre pour protéger leurs privilèges : utilisation de la puissance militaire, division du peuple, manipulation de l’opinion publique… Mais rien n’y fit : ni la force brutale des légions, ni les « jeux » du cirque, ni le remplacement des anciens dieux (Jupiter et tous les lieux de l’Olympe) par un nouveau culte (celui des chrétiens). Il a finalement suffi d’une chiquenaude (les « Barbares ») pour que tout s’écroule. C’est que le monde romain était pourri de l’intérieur. Et l’empereur Flavius Romulus Augustus put bien courir se réfugier à Ravenne (le Bugarach de l’époque), l’empire romain d’Occident disparut à jamais avec lui. Point barre.

    Ce qui a été vrai pour l’immense empire romain l’est tout autant de nos jours pour le système qui domine la planète : le capitalisme. Quelles que soient les apparences nationales ou religieuses derrière lesquel il se cache souvent, lui aussi est pourri de l’intérieur. Son principe même (la recherche permanente du profit) entraîne la destruction de l’environnement et celle des liens sociaux. Quels que soient les efforts des privilégiés d’aujourd’hui pour le maintenir, il tombera lui aussi. A nous tous, habitants de la Terre, d’accélérer sa chute et de préparer collectivement une société de demain fondamentalement différente.


    Extrait d’#Un_autre_futur – Janvier 2013 - Supplément à #Anarchosyndicalisme ! n° 132
    http://anarsonore.free.fr/spip.php?breve278