Avec le suicide d’Aaron Swartz, le MIT a-t-il perdu son âme ?
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Vivre, réfléchir, chercher, entreprendre au MIT, c’est d’abord partager. Echanger. Se mettre au service d’un collectif – humain et intellectuel. C’est aussi, chemin faisant, oublier un peu de son âge, de ses diplômes, de son statut spécifique. « Après quelques semaines ici, j’ai eu l’impression qu’on faisait tout pour me faire sentir que je pouvais être l’égal de mes profs », me racontait alors un étudiant du Media Lab fraîchement débarqué de son Nevada natal. « Dans un labo de recherche, toutes les hiérarchies s’effacent. Si je lance une piste, une idée, on ne me fera jamais sentir que je ne suis “que” le petit jeune de 22 ans tout juste débarqué de sa campagne. Sans que ce soit démago ou bidon, tout le monde me fait sentir au quotidien que je suis un élément à part entière du puzzle MIT, une molécule qui ne demande qu’à s’associer à d’autres molécules. »