Les #barbouzeries #4 #Bernard_Arnault à la barre ! - Journal #Fakir
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Le Président : Vous disiez que vous êtes favorable à la liberté de la #presse.
Bernard Arnault : Totalement !
Le Président : Pourtant on a eu le témoignage de l’association Fakir, l’infiltration et la surveillance, mais on a aussi eu le témoignage vous concernant d’un autre journaliste, de France TV, Tristan Waleckx.
Bernard Arnault : Ah bon ? »
Rappel : en avril 2014, Complément d’Enquête diffuse une enquête sur LVMH et Bernard Arnault. « On a subi des choses… Une collègue me dira plus tard avoir déjeuné avec Bernard #Squarcini, qui voulait monter un ‘‘chantier’’ sur Benoît Duquesne : harcèlement sexuel, harcèlement moral… » déclarait Tristan #Waleckx la semaine dernière au tribunal. On avait des documents qui prouvaient que Bernard Arnault avait payé des impôts en Belgique, pas en France, contrairement à ce qu’il disait. Je lui montre pendant l’interview, et ça se passe mal. Il arrache son micro, et m’entraîne dans un coin et me dit ‘‘Attention, on sait très bien ce que vous faites avec ce reportage négatif, on a des éléments contre vous, alors attention à vous…’’ Il avait arraché son micro, mais le mien enregistrait toujours… »
Le Président : « Tristan Waleckx avait des éléments prouvant que vous aviez été résident fiscale en Belgique.
Bernard Arnault : C’est faux !
Le Président : Apparemment ça vous a mis dans une colère froide.
Bernard Arnault : Il m’a posé la question sur la Belgique une fois, deux fois, trois fois, je lui ai dit que je m’en allais et je suis parti. »
Benjamin Sarfati, avocat de Fakir et Ruffin, revient quelques minutes plus tard sur les pressions sur Tristan Waleckx : « Monsieur Arnault, vous avez dit que vous étiez partisan de la liberté de la presse. Mais vous avez oublié de raconter la fin de l’entretien avec Tristan Waleckx. Je ne dis pas du tout que c’est volontaire… Monsieur Arnault, vous avez dit à monsieur Waleckx à la fin de cet entretien : ‘‘Vous feriez mieux de faire attention à vous, on a des preuves. Méfiez-vous.’’ Quand Tristan Waleckx vous dit ‘‘c’est quoi cette histoire ?’’, vous lui répondez ‘‘Vous devriez vous méfier, on a des éléments sur vous.’’ Ces éléments dont vous parlez, vous qui dites être attaché à la liberté de la presse, comment vous les avez obtenus, monsieur Arnault ?
Bernard Arnault : Je n’ai aucun souvenir de tout ça.
Benjamin Sarfati : Mais ça a été enregistré… »
La colère gagne peu à peu Bernard Arnault.
Benjamin Sarfati : « Monsieur Arnault, quand vous dites ‘‘Méfiez-vous’’ à Tristan Waleckx, est-ce que vous considérez ça comme une menace ?
Bernard Arnault, qui élève la voix et s’énerve : C’est totalement faux, je n’ai aucun souvenir de tout ça ! Est-ce que je suis ici pour répondre à des faits qui n’ont rien à voir avec l’affaire ?
Benjamin Sarfati : On est en plein dans l’affaire : Tristan Waleckx a été entendu comme témoin par ce tribunal, et il a dit des choses très intéressantes. Est-ce que vous vous souvenez de la plainte déposée à Agen contre #Tristan_Waleckx ?