Parcoursup : au lycĂ©e, les notes sont devenues « un truc de dingue ! » | Les Echos
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Des parents sâinterrogent : faut-il Ă©viter tel Ă©tablissement rĂ©putĂ© noter plus sĂ©vĂšrement, afin dâ« avoir plus de chances dans Parcoursup » ? Certains lycĂ©es croient avoir trouvĂ© la parade, en fournissant deux bulletins de notes - lâun, officiel, pour Parcoursup et lâautre, officieux, pour se prĂ©parer Ă la notation dans lâenseignement supĂ©rieurâŠ
Mouhahaha
Dans les universitĂ©s comme dans les grandes Ă©coles, les professeurs qui sĂ©lectionnent les candidats se disent dĂ©concertĂ©s par « lâinflation » des notes de contrĂŽle continu qui « altĂšre leur capacitĂ© Ă distinguer les dossiers », Ă lâinstar de Sciences Po Paris. Son directeur, Luis Vassy, a dĂ©cidĂ© « dâaccroĂźtre trĂšs sensiblement le poids de lâĂ©crit du bac de français puisque câest en fait la seule note qui soit notĂ©e de maniĂšre homogĂšne sur le territoire national », indique-t-il. Sciences Po va aussi renforcer le poids de lâoral, de sorte que Parcoursup ne pĂšsera plus que pour 50 % dans la sĂ©lection.
Câest tellement de la merde.
Dans les universitĂ©s comme dans les grandes Ă©coles, les professeurs qui sĂ©lectionnent les candidats se disent dĂ©concertĂ©s par « lâinflation » des notes de contrĂŽle continu qui « altĂšre leur capacitĂ© Ă distinguer les dossiers », Ă lâinstar de Sciences Po Paris. Son directeur, Luis Vassy, a dĂ©cidĂ© « dâaccroĂźtre trĂšs sensiblement le poids de lâĂ©crit du bac de français puisque câest en fait la seule note qui soit notĂ©e de maniĂšre homogĂšne sur le territoire national », indique-t-il. Sciences Po va aussi renforcer le poids de lâoral, de sorte que Parcoursup ne pĂšsera plus que pour 50 % dans la sĂ©lection.
Les gus qui refusent dâadmettre que tout ça nâest que de la merde !
Comment en est-on arrivĂ© lĂ ? La faute Ă qui ? A la rĂ©forme du bac ? « Pas du tout ! » rĂ©pond Pierre Mathiot. Le problĂšme, câest que le contrĂŽle continu est « maltraitĂ© dans tous les sens du terme ». « Câest lâĂ©chec absolu des plans dâĂ©valuation dâĂ©tablissements que nous avions tentĂ© de mettre en place avec Jean-Michel Blanquer [lâex-ministre de lâEducation nationale, NDLR] », estime-t-il en renvoyant « Ă lâun des grands mammouths du systĂšme scolaire français qui consiste dans la maniĂšre de noter et dans la place de la note ».
En France, on explique quâun 17,5/20 ne vaut pas un 18/20, alors dâautres pays ne mettent pas de note⊠« Les enseignants sont mis en difficultĂ© sur la notation, qui est pour eux une espĂšce de droit absolu, alors que la solution consisterait Ă inventer des collectifs de travail, avec des enseignants se mettant autour de la table pour dire âVoilĂ comment on note, tous ensemble â ». Une « rĂ©volution » qui paraĂźt encore bien lointaine.
Lâannonce dâune nouvelle Ă©preuve anticipĂ©e de mathĂ©matiques changera peut-ĂȘtre la donne. Luis Vassy la voit comme un moyen de « sortir de la contrainte du contrĂŽle continu » et de « disposer de donnĂ©es objectives des Ă©lĂšves le plus tĂŽt possible » dans la procĂ©dure de sĂ©lection. Sa mise en oeuvre risque toutefois de rouvrir la guerre du bac et des coefficients entre les Ă©preuves terminales.