Sur X, la candidate d’extrême droite allemande Alice Weidel au micro complaisant d’Elon Musk
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Peinant à contenir sa satisfaction, elle a pu composer une image totalement nouvelle de son parti, soudainement devenu « libertarien et conservateur », bien que « présenté de façon extrêmement négative comme un parti extrémiste », a-t-elle déploré. L’occasion pour elle d’avancer un argument historique, « en tant qu’économiste » : « Sous le IIIe Reich, les national-socialistes, comme le dit leur nom, étaient socialistes », a-t-elle expliqué, tandis que M. Musk acquiesçait. Hitler « était communiste et se considérait comme socialiste. L’Etat a nationalisé l’industrie et relevé les impôts ». Par ailleurs, « la première chose qu’il a faite est de mettre fin à la liberté d’expression et contrôler les médias », a-t-elle insisté, défendant opportunément la liberté d’expression, alors que le milliardaire américain pourfend la réglementation européenne sur l’industrie de la tech, qu’il identifie à de la censure. « Exactement, c’est ce qui s’est passé », a abondé Elon Musk.
Ainsi, « le plus grand succès après cette période terrible a été de désigner Adolf Hitler comme de droite et conservateur. Il était exactement l’inverse, a-t-elle argumenté. C’était un type communiste, socialiste. Point final. Et nous sommes exactement l’opposé, nous sommes des libertariens conservateurs ». La preuve ? « L’antisémitisme est profondément ancré à gauche, et ça a toujours été le cas », a-t-elle argumenté, évoquant les attaques du 7 octobre 2023 en Israël. Au contraire, l’AfD « protège l’existence d’Israël » et « est la seule à protéger les Juifs, ici, en Allemagne car les autres partis ont fait l’inverse (…), laissant entrer des millions de gens et les laissant commettre des crimes dans la rue », a-t-elle expliqué.