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  • Faut-il critiquer l’IA ? | Stéphane Bortzmeyer
    https://www.bortzmeyer.org/critiquer-ia.html

    Qu’on attribue à l’IA des miracles ou au contraire qu’on l’accuse de tous les maux, dans les deux cas, on fait l’erreur de croire qu’il existe bien quelque chose qui s’appelerait « l’IA » et qui aurait des caractéristiques qui en feraient quelque chose de très distinct du reste du monde numérique. Source : Relevé sur le Net...

    • C’est bien qu’il insiste sur le point : « L’IA dans la bouche des gens, c’est les ChatBot et les générateurs d’images, donc plus généralement les LLM et le DeepLearning », ce qui ne constitue que la part qui a trouvé sa voie auprès du grand public.
      Certains problèmes se résolvent mieux avec des vieilles tech de l’IA. Exemple récent : Linguisticae qui veut construire une langue fictive et bute sur les LLM et n’y parvient pas. Alors que les moteurs d’inférence (techno d’IA des années 80) l’auraient amené bien plus près du but.

    • Cet agacement peut mener à passer complètement de l’autre côté et à dire que l’IA ne sert à rien, voire qu’elle est 100 % néfaste.

      Personne ne dit que l’IA ne sert à rien : manifestement elle sert avant tout aux flics, aux militaires et aux patrons. Si on ajoute ses conséquences écologiques et néo-coloniales désastreuses, elle est bien « 100% néfaste ».

      Rezo : #technophilie ?!? « Pasque, hein, tout dépend de comment on l’utilise, hein. » - « Pasque, hein, c’est quand même bien pratique ! »

      En matière de prise de position sur l’IA, on lira avec plus d’intérêt le texte de #Celia_Izoard :

      Nous devons combattre le fanatisme technologique

      https://reporterre.net/Intelligence-artificielle-Nous-devons-combattre-le-fanatisme-technologiq

    • Ouais c’est un peu la technique de l’homme de paille, alors que personne ne dit vraiment ça parmi les critiques. Mais plutôt que malgré les dernières évolutions qui semblent des améliorations pour certaines personnes précises (recherches plus rapides et simples qu’avec Google, accélération de tâches déjà connes avant ça, etc), ces évolutions apportent tellement de points négatifs, que la balance est immensément dans la colonne du « contre » si on est un peu rationnel (ou si on n’est pas un occidental riche et blanc qui profite de ces évolutions).

      C’est toujours le problème de l’ambivalence des techniques de Ellul : oui on peut trouver des bénéfices, mais combien, et pour qui concrètement, par rapport à l’ensemble des gens (et des non humains) ? Et quel poids ont ces bénéfices par rapport à toutes les horreurs que ça engendre (pour bien plus de monde et de territoires) ? Et donc quand on fait la balance entière y compris avec les éventuels bénéfices, ça penche de quel côté ? Il me semble que c’est assez flagrant non ? (et je ne parle pas de bon sens, tout ça est quand même assez documenté, journalistiquement)

    • Je trouve tout de même assez sain de rappeler que c’est tout ça c’est surtout du marketing et pour bonne partie de l’esbroufe... (certes, qui coûte cher, exploite des petites mains et rapporte gros à des capitalistes qui n’ont pas d’états d’âme)