• Symptôme d’une [paupérisation et d’une] crise du logement qui n’épargne plus personne, la demande HLM a explosé ces dix dernières années
    https://www.aefinfo.fr/depeche/713780-symptome-d-une-crise-du-logement-qui-n-epargne-plus-personne-la-deman

    Selon les dernières données communiquées par l’USH à AEF info, plus de 2 763 000 demandes de logement social étaient actives sur le Système national d’enregistrement à fin 2024. Exacerbée par une crise du logement sans fin, la demande a augmenté de 40 % en neuf ans sur le territoire national.

    #paywall #logement #logement_social #paupérisation

    • Création de logements : 2024 a été en France « la pire année depuis plus de 50 ans »
      https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/biens-d-equipement-btp-immobilier/creation-de-logements-2024-a-ete-en-france-la-pire-annee-depuis-plus-de-50

      L’année dernière, 59 000 nouveaux logements [privés] ont été livrés dans l’Hexagone. C’est moitié moins que deux ans auparavant. Une nouvelle illustration de la grave crise qui secoue l’#immobilier_neuf.

      La crise n’en finit pas. En 2024, la France a créé 59 000 nouveaux logements, soit moitié moins que deux ans auparavant. Une nouvelle illustration de la grave crise qui secoue l’immobilier neuf. Hors année du Covid, environ 125 500 logements ont été mis en vente par an en moyenne entre 2017 et 2022. En 2024, ce chiffre n’atteint plus que 59 014, soit 29 % de moins que l’année précédente, et presque moitié moins qu’en 2022, selon les données publiées ce mercredi par le ministère de l’Aménagement du territoire.

      Les particuliers ont réservé 67 906 nouveaux logements l’année passée, 5 % de moins qu’en 2023, année déjà catastrophique pour la production de nouveaux logements en raison de la hausse des coûts de construction, et des taux d’intérêt qui ont bloqué les projets d’achat immobilier de nombreux ménages. Le nombre de réservations est près de 40 % inférieur au niveau de 2022, et est moitié moins que le niveau moyen 2017-2022.

      « La pire année depuis 50 ans »

      «  Tout est à jeter en 2024, c’est la pire année depuis plus de 50 ans et le début de nos statistiques  », a réagi auprès de l’AFP Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers. «  La crise a nourri la crise  : comme on ne vendait pas, on n’a pas produit [de nouveaux logements, NDLR], donc on n’a pas acheté de terrains et on a moins de collaborateurs  », poursuit-il.
      Optimiste pour 2025, Pascal Boulanger s’inquiète néanmoins du redémarrage «  de la machine  » qui pourrait provoquer des hausses de prix  : en raison de salaires plus importants «  pour faire revenir les 5 000 collaborateurs qui ont quitté le métier  » et de surenchères sur les terrains à vendre si tous les #promoteurs se remettent «  tous à acheter du foncier  ». Au quatrième trimestre, le prix moyen au mètre carré des appartements neufs commercialisés a été de 4 756 euros, en légère hausse de 0,5 %, par rapport au trimestre précédent.

      Deux à trois ans pour se remettre

      Le nombre de nouveaux logements commercialisés entre octobre et décembre 2024 a légèrement rebondi de 6,4 % par rapport au trimestre précédent, à 14 335.
      Ce sont surtout des appartements qui ont été mis en vente au dernier trimestre (+8,1 % sur un trimestre), tandis que le nombre de maisons commercialisées a continué de ralentir, de 15,5 %.

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      Recycler les bureaux obsolètes, une première clé dans la crise du logement en Île-de-France

      Le stock de logements proposés à la vente, qui atteint un plus haut au milieu de l’année 2023, se résorbe très lentement  : 117 472 logements étaient disponibles au dernier trimestre, 3 % de moins que lors des trois mois précédents. «  On a plein de stocks, car on n’a plus du tout de réservations, mais si les réservations reprennent à une vitesse normale, on a deux fois moins d’offres que lors d’une année normale  », souligne Pascal Boulanger.

      Des mesures pour relancer le marché

      Les mesures inscrites dans le budget 2025 de l’État pourraient relancer l’achat de logements chez les particuliers, selon le porte-parole des promoteurs, même s’il ne s’attend pas à «  atteindre des sommets en 2025  ». «  Il faudra entre deux et trois ans pour remettre la machine en route  »_, prévient Pascal Boulanger.

      Sur le territoire, les zones les plus tendues en matière de logements disponible (#Paris, une grande partie de l’#Île-de-France, la #Côte d’Azur et la zone frontalière avec la Suisse) ont concentré 50,7 % des réservations et 47,2 % des mises en vente comptabilisées au quatrième trimestre. Les autres grandes agglomérations de plus de 250 000 habitants ont représenté 40,4 % des réservations et 39,4 % des mises en vente.