“Nous les avons frappés jusqu’à ce qu’ils s’urinent dessus”. Dans son livre, "le Jarl" revendique des violences sous contrat avec une mairie
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Le feu, Yovan Delourme l’entretient lui-même avec son ouvrage "Ça va mal finir", coécrit avec Jean-Luc Riva, ancien militaire reconverti dans l’édition de récits de guerre. En vente sur Amazon avec une avalanche d’avis 5 étoiles, les lecteurs y voient un héros, un “dernier samouraï”.
Mais derrière l’éloge se cache l’effroi. L’ouvrage raconte des scènes de violence assumée. Dans les chapitres 13 et 14 intitulés “Quand la loi ne suffit plus…”, “…l’hyperviolence devient la solution”, Yovan Delourme détaille des expéditions punitives menées en 2003 à Guémené-Penfao, petite commune entre Rennes et Nantes, à la demande - écrit-il - du maire de l’époque.
Des ados accusés de petits vols, frappés jusqu’à s’uriner dessus, enfermés dans un coffre de voiture, ramenés chez leurs parents pour être humiliés publiquement, frappés devant eux. Les parents également battus. Et cela trois nuits durant.
Pendant ce temps, le livre se vend. La situation alarme élus et experts en sécurité : succès populaire d’un récit violent, admiration décomplexée pour des pratiques illégales.
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