• #Fraude fiscale : Les #banques ont de plus en plus recours au « #text_mining » - Économie - lematin.ch
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    Pour détecter les fraudeurs, de nombreuses banques examinent les courriels de leurs collaborateurs au gré des mots et des termes suspects. L’intérêt de la pratique augmente, en particulier depuis les récents scandales mis au jour dans la finance.

    « Nous le comptabilisons comme amortissement » ou « A mon avis, c’est déjà réglé », les employés de banque ayant déjà écrit de telles phrases dans leurs e-mails peuvent s’avérer suspects. Même en parlant discrètement de « commissions » ou d’« honoraires », un collaborateur peut entrer dans le viseur de contrôles internes et potentiellement être démasqué.

    (…)

    Mais les fripouilles ne se rabattent-elles tout simplement pas sur d’autres canaux, si elles savent que leurs e-mails sont passés au peigne fin ? C’est possible, concède Michael Faske, notant toutefois que le cas n’a pas été observé fréquemment jusqu’à présent. « D’après notre expérience, les fraudeurs sont relativement imprudents s’agissant de leurs e-mails. » Souvent, ils n’ont pas même connaissance des contrôles, ajoute l’expert.

    De son avis, le « text mining » est utilisé avant tout dans les établissements anglo-saxons. Mais, en Suisse aussi, nombre de banques y ont recours, selon des initiés. Les instituts se gardent, du reste, d’informations publiques.

    Selon le Préposé fédéral à la protection des données et à la transparence (PFPDT), le « text mining » en Suisse est autorisé sous réserve de conditions précises. Les employés doivent être informés et avoir accepté que leurs données sont parcourues.

    J’aime bien : "en Suisse (comme en France) pour être légales ces techniques doivent être déclarées aux salariés", mais "les fripouilles n’ont même pas connaissance des contrôles"…

    Et pour les manipulations du Libor, je doute que le text mining aurait (a ?) apporté quelques choses, puisqu’a priori tout le monde savait…