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  • Au Maroc, Bruno Retailleau salue « l’amélioration très significative » des réadmissions de ressortissants en situation irrégulière
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    Au Maroc, Bruno Retailleau salue « l’amélioration très significative » des réadmissions de ressortissants en situation irrégulière
    Par Alexandre Aublanc (Casablanca, Maroc, correspondance)
    Bruno Retailleau a pris dimanche 13 avril le chemin de Rabat, un mois après le déplacement du ministre de la justice, Gérald Darmanin. Une visite éclair de moins de vingt-quatre heures que le locataire de la place Beauvau a consacrée à son sujet de prédilection : l’immigration illégale.
    Le candidat déclaré à la présidence du parti Les Républicains (LR), qui était accompagné de son tout nouveau directeur de l’immigration, Frédéric Joram, n’est pas venu les mains vides. Il a remis à son homologue, Abdelouafi Laftit, une liste de ressortissants « présumés marocains » sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). « C’est la procédure normale avec le Maroc, rien de comparable avec ce qui a été envoyé aux autorités algériennes en mars », s’est empressé de préciser l’entourage de Bruno Retailleau, alors que la crise culmine entre Paris et Alger.
    Le nombre des personnes concernées n’a pas été communiqué, mais il s’agit d’une version actualisée, « avec des cas supplémentaires et d’autres toujours bloqués », d’une précédente liste que le ministre avait remise en octobre 2024 lors de son premier déplacement au Maroc à l’occasion de la visite d’Etat du président Emmanuel Macron. « J’avais alors indiqué que je reviendrai dans six mois », a-t-il déclaré lundi au ministère marocain de l’intérieur.
    La relation bilatérale au beau fixe après un long passage à vide, Bruno Retailleau s’est félicité « de la relance sans précédent » entre les deux pays. Le ministre en veut pour preuve « l’amélioration très significative » de la coopération depuis six mois : le taux d’acceptation par le Maroc des demandes d’OQTF « a doublé », a-t-il précisé, tandis que le délai moyen de délivrance des laissez-passer consulaires est passé « de 26 à 18 jours ».
    Le ministre a par ailleurs salué la perspective d’un futur groupe mixte franco-marocain chargé d’instruire les cas d’étrangers sans papiers. « Le principal problème dans l’exécution des OQTF, c’est que nous butons sur leur identification », a-t-il souligné.
    Comme le fit Gérald Darmanin avant lui, Bruno Retailleau a réitéré « la menace criminelle » que représente le narcotrafic. Le chef de l’Office antistupéfiants (Ofast), Dimitri Zoulas, doit se rendre prochainement au Maroc, a-t-il ajouté, rappelant le rôle « précieux » des autorités marocaines dans l’arrestation de Félix Bingui, le présumé chef du clan Yoda interpellé à Casablanca en mars 2024, et dans celle de deux complices présumés de Mohamed Amra, retrouvés à Marrakech en février 2025.
    Son second déplacement au Maroc lui a aussi permis de nouer une relation plus personnelle avec Abdelouafi Laftit. « Tous deux ne se connaissent pas vraiment », indique son cabinet. Peu après l’arrivée du ministre à Rabat dimanche, un dîner privé les a réunis à l’hôtel Four Seasons.

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