En septembre dernier, le gouvernement travailliste avait annoncé la suspension d’une trentaine de licences d’exportation d’armes à Israël sur un total de 350, en évoquant un « risque » qu’elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza, sans inclure les composants des chasseurs F-35.
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Charlotte Andrews-Briscoe, avocate pour GLAN, estime que le gouvernement britannique a « expressément dérogé à sa propre législation nationale afin de continuer à armer Israël », les F-35 étant utilisés pour larguer des « bombes de plusieurs tonnes sur la population de Gaza ».
Lors d’un point de presse la semaine dernière, le directeur général d’Al-Haq Shawan Jabarin a accusé le Royaume-Uni de « complicité ».
« En vertu de la Convention sur le génocide, le Royaume-Uni a une obligation juridique claire de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir le génocide », a souligné Sacha Deshmukh, directeur général d’Amnesty International pour le Royaume-Uni.
« Pourtant, le gouvernement britannique continue d’autoriser l’exportation d’équipements militaires vers Israël malgré toutes les preuves qu’un génocide est commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza. C’est un échec fondamental du Royaume-Uni à respecter ses obligations », a-t-il accusé.