Témoignages sur les abus policiers au Salvador
Il n’y a pas d’enquêtes. La police se contente de créer des « fiches ». Il s’agit d’actes arbitraires. Par exemple, un voisin appelle le 123 et déclare : « J’ai vu des jeunes prendre de la drogue ». Un rapport est établi, la police arrive et un enquêteur des services de renseignement crée une « fiche » sur PowerPoint. Cette « fiche » devient la « preuve » que quelqu’un est membre d’un gang.
C’est le témoignage de l’un des 11 policiers d’El Salvador interviewés par Human Rights Watch pour un nouveau rapport.
Ces témoignages offrent un aperçu rare de la manière dont la police salvadorienne a fabriqué des preuves pour atteindre ses quotas d’arrestations, extorqué des innocents, contourné les procédures légales et ignoré les décisions des tribunaux.
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