Ce que la victoire de Mamdani peut (et ne peut pas) nous apprendre
La victoire stupéfiante de Zohran Mamdani montre le pouvoir de l’économie du pain et du beurre et la faillite de l’establishment démocrate. Mais combien de ses enseignements peuvent être appliqués à l’échelle nationale ?
La victoire de Zohran Mamdani aux primaires démocrates pour la mairie de New York a été un bouleversement énorme et retentissant. Lorsqu’il a annoncé sa candidature en octobre dernier, les initié·es se sont moqué·es : « Ce socialiste pro-palestinien pourrait-il vraiment être le prochain maire de New York ? » titrait City & State. Pour le New York Playbook de Politico, il n’était guère plus qu’« un outsider » dont la présence dans la course risquait de nuire à des progressistes établis comme Brad Lander ou Jessica Ramos. Il y a moins d’un mois, les « paris » lui donnaient 6% de chances de battre le grand favori Andrew Cuomo.
Mamdani a néanmoins remporté la victoire, non pas en s’imposant de justesse au septième tour du scrutin à vote préférentiel, mais en devançant Cuomo dans les premiers choix et en remportant une victoire incontestable le soir des élections. Son triomphe envoie un message clair : une campagne populaire audacieuse et une attention particulière portée aux questions économiques peuvent convaincre les électeurs et les électrices, même lorsque les initié·es, les milliardaires et l’establishment du parti s’opposent à vous. La victoire éclatante de Mamdani offre des enseignements précieux pour la politique de gauche, tant à New York qu’ailleurs.
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