LudoEducatif

Romancier styliste, poète lyrique, critique mordant, musicien techno-classique, polémiste libertaire, autobiographe douloureux, prof autonome de l’art narratif. Vit à Berlin - 75% de votes à gauche aux dernières élections :-) (CDU 20%, FDP quelques %, et extrême-droite = 0. Le pays fasciste, aujourd’hui, c’est la France.)

  • Qui sont les criminelles ? - Les coulisses du crime féminin
    http://crimefeminin.free.fr/qui-sont-criminelles.html

    Qui sont les criminelles ?

    7,7% de femmes. C’est à peine ce qu’elles représentent dans le chiffre total de la grande criminalité, les viols, les meurtres, les braquages. Autant dire rien des poussières, comparé à la masse des hommes. Et pourtant Véronique Courjault, Cécile Brossard, Florence Rey ou Monique Olivier fascinent. Dans le détail, 16% des femmes incarcérées ont commis des crimes de sang, contre à peine 7% pour les hommes, d’après un rapport du Sénat. Coupables de meurtres commis dans le cercle familial ou intime, les historiens, juristes ou journalistes leur attribuent des spécialités. Surtout parce que leurs victimes ne sont pas choisies au hasard. D’abord les enfants, ensuite les conjoints, enfin les parents. D’où des femmes coupables en majorité d’infanticides et de crimes dits « passionnelles ».
    Existe-t-il un crime féminin ?

    « Il n’y a pas de criminalité féminine, on est dans une construction qui date du XIXème siècle, défend Martine Kaluszynski, chercheuse au CNRS. Il y avait des catégories pour s’occuper du criminel, il était fou, enfant, anarchiste, femme. Par principe, la spécificité d’un crime lié à la femme me gêne ». Mais quand on parle de femmes criminelles à Michèle Agrapart-Delmas, criminologue, elle pense directement aux infanticides, « il n’y a pas d’autres crimes typiques des femmes ». Elles commettent aussi des crimes d’amour ou passionnels : elles se débarrassent d’un homme, mari ou amant infidèle, d’une rivale, un vieillard encombrant ou d’un enfant, concède-t-elle dans son ouvrage.