• Votre médecin, vous le voulez avec ou sans pub ? | Farfadoc
    http://farfadoc.wordpress.com/2013/02/19/votre-medecin-vous-le-voulez-avec-ou-sans-pub

    Le but n’est absolument pas de stigmatiser les #visiteurs_médicaux, qui font un métier difficile, souvent ingrat, dans une ambiance économique bien morose. Ils font leur travail, et souvent le font bien. C’est simplement que des techniques commerciales qui recherchent un profit maximal sont difficilement compatibles avec les enjeux de #santé individuelle (pour chaque patient) et communautaire (pour le système de santé) majeurs que les professionnels de santé ont à gérer. Oui, l’interdiction des visites des représentants des firmes pharmaceutiques auprès des prescripteurs mettrait plein de monde au chômage, et c’est affreux. Mais l’interdiction du Médiator ou de pesticides dangereux met aussi du monde au chômage. C’est terrible pour les salariés concernés, qui n’y sont pour rien. Et je n’ai pas de solution pour rendre ça moins terrible. Mais je reste convaincue que je préfère une #médecine sans pub.

    • Moi je vois pas pourquoi on s’interdirait de stigmatiser des métiers nuisibles (et donc aussi un peu les salariés qui le font, et qui n’ont pas forcément tous eu un couteau sous la gorge pour le faire). Sous prétexte que ça fait du travail, de l’argent, du PIB, faudrait laisser faire. Ben non, ya plein de métiers qui pourraient être abandonnés ou réduits (oui, y compris en informatique, y compris dans le web).

      Après il faut évidemment 1) trouver comment le décider à peu près démocratiquement, et 2) s’assurer de reformer les gens à autre chose pour qu’ils s’insèrent dans d’autres activités plus éthiques/intéressantes/écologiques/pratiques/utiles.

    • Le problème est plus simple : il y a des tas de besoins fondamentaux qui ne sont plus satisfaits dans notre société par manque de moyens, mais en fait surtout de volonté. On ne rétribue plus que les activités en direction des demandes solvables, même si ces activités sont stupides ou délétères.
      L’argent qu’on libère en cessant de subventionner les activités nocives, on peut le consacrer aux activités indispensables.
      Il y a des tas de profs au chômage ou qui font des trucs pourris, alors qu’en face, il y a des tas de gosses dont les cours ne sont pas assurés comme ils le devraient, faute de personnel. Les hôpitaux implosent sous la charge de travail, les CAF ferment le rideau pour parvenir à traîter les dossiers en souffrance qui s’entassent faute de personnel, la plupart de nos services publics sont en débâcle avancée, et c’est tout le tissu économique qui en est congestionné.
      Les subventions et autres partenariats publics privés vident les caisses de l’État pour aller directement gonfler les matelas des paradis fiscaux sans aucun impact mesurable sur notre structure socio-économique.

      Franchement, on marche juste sur la tête.