Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Le parlement grec annule le droit à l’#enseignement gratuit pour tous
    http://www.wsws.org//fr/articles/2013/avr2013/ense-a03.shtml

    Jeudi 28 mars, le parlement grec a adopté une loi, nommée Plan Athéna, qui vise à démolir l’enseignement supérieur gratuit et fourni par l’Etat. La loi a été passée de force en violation flagrante de la constitution grecque qui ne permet pas l’abolition des universités.
    La loi a été adoptée avec 148 voix pour et 125 contre. Les députés de la Gauche démocratique, le plus petit des trois partis formant la coalition dirigeante qui comprend aussi le parti conservateur Nouvelle Démocratie et le PASOK social-démocrate, ont voté contre ces mesures. Leur démarche était entièrement fondée sur le fait qu’un soutien à cette loi aurait risqué de mettre en cause leur possibilité à servir de caution de « gauche » à la stratégie d’austérité du gouvernement.
    Athéna a pour conséquence la fermeture immédiate de quatre universités (soit dix pour cent des 40 restant). Il s’agit de l’université de Grèce-centrale, l’université de Grèce-occidentale, l’université internationale hellénique et l’université de Macédoine-Occidentale.
    Environ 20 pour cent des instituts supérieurs d’enseignement technologique de Grèce seront également abolis et un certain nombre d’autres fusionneront pour devenir des facultés privatisés. Actuellement, il existe un nombre total de 534 départements comprenant 289 départements universitaires et 245 départements d’instituts supérieurs d’enseignement technologique. Un total de 129 universités (AEI) et d’instituts supérieurs d’enseignement technologique (TEI) seront fermés immédiatement et 26 autres départements disparaîtront progressivement.

    • Se souvenir que l’enseignement supérieur est, en France comme en Grèce et dans toute l’Europe, un mécanisme anti-redistributif par lequel l’impôt finance la reproduction des élites.

      Il ne semble donc pas illogique, en Grèce comme en France, de cesser de le faire financer par la solidarité nationale et de chercher à le remplacer par de véritables bourses d’études pour les enfants des classes sociales défavorisées. Qui dès lors s’étonnera que ni l’UMP ni le PS ne prenne ce chemin ?