• Exploitation in profundis
    http://realitesducommunisme.noblogs.org/post/2013/04/06/exploitation-in-profundis

    C’est bien à partir de l’exploitation elle-même, et de ses conditions actuelles de réalisation dont fait parti ce que j’ai nommé « l’auto-exploitation », que pourrait émerger la nécessité de dépasser la définition de classe (qui ne s’élabore que simultanément au déploiement réel d’un mode de production dans les conditions qui sont les siennes à un moment donné) en tant que limite à l’émancipation des conditions de cette exploitation, et d’où pourrait s’affirmer la possibilité de produire le communisme comme moyen pour cette émancipation. Il y a crise de l’exploitation parce qu’il y a crise du rapport entre le capital et le travail. Ce qui signifie qu’il y a baisse tendancielle du taux de profit en tant que rapport entre les classes, recomposition de la structure de la classe des prolétaires sous la subsomption du travail sous le capital en fonction des nouveaux enjeux « économiques », redéfinition des modalités de la reproduction de la force de travail, sélection et classement de la valeur potentielle de celle-ci en fonction des variations de la potentialité de la valorisation à l’échelle mondiale, etc. Donc, par conséquent, il y a restructuration du rapport et apparition de l’auto-exploitation (ou peu importe la façon que l’on nomme cet aspect de la restructuration « managériale »). Cette restructuration engendre comme on l’a vu, de nouvelles modalités des contradictions entre les classes et les genres qui donnent à la crise une géométrie particulière à partir de laquelle parler de communisation devient possible, aujourd’hui (et il s’agira pas que d’en parler).

    #communisme #communisation #théorie