@george : effectivement, la situation est bien décrite dans ce bouquin. En l’occurrence, c’est l’étape au delà du multiplex. Il s’agit du cinéma Le Bretagne, à Paris, qui était autrefois indépendant, mais qui fait désormais partie du groupe Gaumont-Pathé, si j’en crois mon ticket. Il s’agit donc de plusieurs salles, dans des bâtiments différents, espacés de centaines de mètres. Et visiblement, hier matin à la séance de 10H, il n’y avait qu’un projectionniste qui courrait de bâtiment en bâtiment. L’avantage du numérique dans ce cas, si on peut dire, c’est que le redémarrage du film au début n’a pris que quelques secondes. Mais ces entreprises ne sont visiblement plus en mesure de garantir ce qui constitue quand même théoriquement leur cœur de métier : une projection répondant à un minimum de critères techniques.
@0gust1 : ah ben oui, en mixage multicanal fiction, la (quasi) totalité des dialogues sont dans le canal central. Pas de canal central, pas de dialogues ;-)
Le truc, c’est d’expliquer à la caissière qu’il y a un problème de son alors qu’elle entend la musique.
Quand au film, que je suis allé voir un peu au pif, il est effectivement un peu déconcertant. Je ne me suis pas ennuyé pendant les 2H45, y’a un mélange de burlesque et de dystopie plutôt réjouissant (cf un sexagénaire hurlant devant une maison de retraite le soleil vert c’est de la chair humaine, mais la philosophie globale est quand même un peu dégoulinante de bons sentiments.
#projectionniste #multiplex