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Le problème avec la grippe, c’est qu’il existe un « lobby de la grippe » qui est très influent dans la sphère politique, et qui s’appuie sur la stratégie de la peur (cf la répétition sur l’exemple de la « grippe espagnole » en 1918).
On sait qu’un jour ou l’autre, un virus aviaire mutera de façon à devenir transmissible et percuter l’humanité jusqu’à ce qu’elle trouve en elle-même une parade (cf. la grande peste). Le problème est qu’en criant au loup à chaque nouvelle mutation annuelle, on finit par exaspérer les populations, qui seront désarmées le jour où la mutation épidémique arrivera.
J’ai beaucoup suivi la question au moment du H5N1 (6 ans déjà !) et depuis, on voit systématiquement les mêmes refrains, les mêmes arguments, la même façon de distiller la peur pour garantir le flux de subvention vers les laboratoire du lobby de la grippe. Le précédent épisode concernait l’étude (pleine de trous) du laboratoire hollandais sur les mutations provoquées autour du virus H5N1. Fabriquer des virus dangereux au prétexte de mieux connaître les mutations mortelles... quand la souche même qui pourrait muter change tout le temps (maintenant, c’est le H7N9).