Hoʍlett

« La vie sociale tout entière gît sous mon regard. » — F. Pessoa

  • Food not Bombs et Freegans
    http://www.larevuedesressources.org/food-not-bombs-et-freegans-deux-mouvements-decroissants-radica

    Les Food not Bombs et les freegans sont deux mouvements décroissants visant une autonomie alimentaire pour tous. Les membres du mouvement des objecteurs de croissance ou de la décroissance militent pour un changement de paradigme, celui d’une écologie sociale radicale et postmoderne en rupture avec la modernité capitaliste. Parmi la galaxie de ces courants, deux d’entre eux se distinguent par leur originalité, il s’agit du mouvement Food Not Bombs (FNB) et du m…

    Bien sûr, les intentions sont louables et les dysfonctionnements pointés sont évidents. Mais quand je lis « Les freegans récupèrent la nourriture pour lutter contre le système capitaliste et productiviste. » je me pose quelques questions sur leur lucidité : ils ne luttent en rien contre le « système » ils y participent pleinement et l’entretiennent activement. C’est étymologique, on ne lutte pas contre un système en s’appuyant dessus, car on ne fait que l’étendre. Pour autant, je ne dis pas qu’il ne faut pas aussi faire ce qu’ils font, dans une certaine mesure. En fait je sais pas. Mais personnellement, je ne peux y souscrire…

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    • Quelles circonvolutions pour faire passer ce mode de vie en discours politique à ceux (de gauche ou de droite comme à ceux qui s’y amusent un ou deux mois dans leur vie) qui ne savent pas ce que c’est d’avoir faim. Quand tu n’as aucune envie de servir d’esclave ni de participer à ce système, tu vas manger dans les poubelles, basta. Chapeau à ceux qui tiennent car la rue est dure. Ceux qui racontent le contraire vivent de rentes ou de l’héritage de leurs parents. Mieux vaut en tirer fierté. Evite alors le poisson ou la viande sur lesquels sont versés de l’eau de javel et reste vegan, tu risques moins de t’empoisonner.

      Mac Henry souligne que « dans une ville moyenne des États-Unis, environ 10% de tous les déchets solides sont en fait de la nourriture. Ce qui donne l’incroyable total de 46 milliards de livres (20,9 millions de tonnes) à la grandeur du pays chaque année, soit un peu moins de 200 livres (90,8 kg) par personne, par année.