• Outsourcing Lethality - By Micah Zenko | Foreign Policy
    http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/05/07/outsourcing_lethality?page=full

    En matière de (non-)respect des vies civiles, le problème de l’administration Obama n’est pas seulement son refus de clarifier les critères qui guident ses frappes de #drones, mais aussi son emploi de l’"#outsourcing",

    Quand il y a un doigt étranger sur ​​la gâchette , Washington reste-t-il le responsable lorsque des innocents meurent ?

    (...)

    … si vous êtes préoccupés par les politiques d’assassinat ciblé de l’administration Obama, ne négligez pas les attaques similaires menées par les alliés et les partenaires qui reçoivent de l’argent, des armes ou des renseignements américains.

    Lorsque les États-Unis fournissent à d’autres États ou à des acteurs non-étatiques des capacités qui permettent des opérations meurtrières - sans lesquelles elles ne pourraient avoir lieu - ils sont les premiers responsables du résultat. Quelle que soit la réforme sur les frappes de drones qu’offrirait la Maison Blanche, ou les audiences supplémentaires du Congrès qui pourraient être tenues, elles doivent prendre en compte le rôle troublant de l’Amérique dans les assassinats ciblés des états-client. Songez à certains des exemples récents les plus flagrants que les États-Unis ont directement encouragés :

    Somalie . À partir de 2002, un petit nombre d’agents de la CIA et de forces du Commandement des opérations spéciales (JSOC) met en place un groupe de travail qui a tenté de capturer ou de tuer environ 20 agents de la cellule d’Al-Qaïda en Afrique de l’Est. La stratégie pour atteindre cet objectif à court terme a été le "recours à des « partenaires de liaison non-traditionnels » (c.-à-d., des chefs de milice), comme un câble diplomatique divulgué de l’ambassade américaine à Nairobi, au Kenya, l’a décrit plus tard. Pour son incomparable histoire des opérations antiterroristes américaines, « Dirty Wars : The World Is a Battlefield », Jeremy Scahill a interviewé un de ces partenaires de liaison, le chef de guerre Mohamed Afrah Qanyare. Comme l’écrit Scahill, en échange de 100.000 $ à 150.000 $ par mois offerts par ses contacts de la CIA, « Qanyare et ses camarades se sont engagés dans une campagne tous azimuts de meurtre et de capture contre n’importe qui - Somaliens ou étrangers - qu’ils soupçonnaient d’êtreun partisan du n’importe quel mouvement islamique. » Une source du renseignement a dit plus tard au journaliste Sean Naylor que les seigneurs de la guerre ont aidé la CIA à capturer peut-être « sept ou huit » figures d’Al-Qaïda en Somalie.

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    #terrorisme