AnarSonore

La révolution ne sera pas télévisée, Ni retransmise en scène sur un i-pod de couleur. Elle ne sera pas non plus attisée par les socio-demo-quartz à l’urne transparente, Ni par les écrivains de plateau-télé-repas producteurs de Mac-book. Non, la révolution ne sera pas télévisée,... Elle ne s’invitera pas chez Pujadas, Ni ne savourera le Pernod du midi en montrant sa cuisse. Elle ne délivrera pas que le discours Et ouvrira d’autres grilles que celle des programmes. Elle sera à une autre place, en banlieue ou au centre-ville, Dans une ruelle peut-être, organisée et mobile, Eloquente enfin de silence, subtile, indétectée, avertie, avisée : La révolution ne sera pas télévisée !

  • La Revue Anarchiste n°11 (novembre 1922)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?rubrique453

    #Georges Sorel et la #violence (F. Élosu)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article3784

    Si, d’habitude, les morts vont vite, Georges Sorel fait exception à la règle générale ; et les fascistes italiens attestent la survivance de ses enseignements, dont ils se réclament pour la justification de leur activité brutale et meurtrière. Il n’est donc pas trop tard pour exposer, et tenter de réfuter, ce que J.-R. Bloch appelait déjà, dans le numéro de janvier 1913 de « l’Effort Libre », les « bienfaisants sophismes de Sorel ».

    La guerre de 1914, génératrice de crimes monstrueux, a peut-être modifié l’opinion de cet universitaire et publiciste d’avant-garde sur la « bienfaisance » des paradoxes en question. Elle ne change certainement rien aux sophismes eux-mêmes, dont l’erreur reste entière avant comme après la bataille. D’ailleurs, le sophisme n’est-il pas par définition l’erreur ? et la « bienfaisance d’une erreur », dans le domaine de l’esprit, n’est-elle pas une absurdité logique ?

    La violence anarchiste (#Sébastien_Faure)
    http://www.la-presse-anarchiste.net/spip.php?article3785

    Je ne me propose pas de plaider pour Sorel. Je ne me ferai pas davantage le défenseur de la thèse sorélienne avec laquelle, sur des points multiples et importants, je suis en désaccord.

    De la longue et savante attaque dirigée par mon ami F. Élosu contre les « Réflexions sur la violence » et leur auteur, je ne veux retenir que les dernières lignes ; parce que, d’une part, j’ai l’impression que cette étude critique du Sorellisme a ou pour but, dans la pensée d’Élosu, la condamnation sans réserve de la violence, jusques et y compris la violence révolutionnaire considérée par bon nombre comme une nécessité douloureuse mais inévitable ; parce que, d’autre part, c’est la conclusion de cette étude et cette conclusion seule qui vise directement et en plein l’#Anarchisme.