• Donner de l’argent reste le moyen le plus simple de lutter contre la pauvreté | Slate
    http://www.slate.fr/story/73395/pauvrete-donner-argent
    L’un des résultats les plus intéressants de cette expérience est que les récipiendaires de ces allocations confient travailler 17% d’heures de plus que les autres, ce qui laisse à penser que cet argent est une véritable passerelle vers des opportunités économiques. Les bénéficiaires de subventions augmentent à la fois la quantité et la qualité du travail fourni, ce qui permet d’imaginer que la communauté au sens large doit forcément en récolter quelques retombées positives.
    #revenu_garanti

    • On retrouve ici le rôle essentiel de l’argent, excellant fluidifiant pour les échanges et l’implication sociale, et non substance corruptive paralysante, comme les pourfendeurs de l’assistanat (eux-mêmes grands accumulateurs accrocs à l’argent) veulent nous le faire croire...

      Le problème quoiqu’il en soit, au fond, ce n’est pas selon moi un problème d’argent. C’est la perspective qu’offre la société. Vais-je être récompensé et gratifié si je m’implique socialement, collectivement, ou bien si au contraire je fais comme les autres, c’est à dire comme le disait fort justement la marionnette de Patrick Sabatier aux guignols « Tu prends le pognon, tu te tires ! » ?

    • @bp314 : oui et non, car l’inflation c’est d’émettre plus de monnaie qu’on ne crée de richesse, ça ne signifie pas que cet argent va aller aux pauvres. Oui on met mécaniquement plus de monnaie en circulation, mais comme cet argent créé est la propriété (provisoire) des banques, si les pauvres n’en voient pas la couleur, ou bien si on ne fait que leur prêter contre intérêts bien réels, ils passent leur vie à consommer et rembourser, bref à enrichir les capitalistes, au lieu de se construire eux mêmes..

    • Le côté « gagner plus pour travailler plus » m’inquiète autant que son contraire. Si les besoins de base de tous venaient à être satisfaits, ce qui est apparemment réalisable, il faudrait quand même songer à passer ensuite à autre chose.

    • @aileduvent : oui je raisonnais dans un contexte de chômage de masse, où les pauvres se confondent avec les « inutiles », c’est à dire ceux qui sont exclus de la chaîne de création de richesses. En Europe, les besoins matériels sont déjà satisfaits, mais les gens sont malheureux, preuve que les besoins sont ailleurs. Une autre forme d’utilité sociale est nécessaire, aider les autres et s’aider soi-même, c’est ce que je désignais sans doute en parlant de se construire soi-même...

    • @petit_ecran_de_fumee l’école chartiste de la monnaie propose simplement de permettre aux communes d’émettre autant de monnaie que requis par leur population en guise de revenu inconditionnel minimal en contrepartie de la privatisation des espaces. La monnaie est donc distribuée en mairie à quiconque la demande.

      On peut chercher plus compliqué que cette solution formalisée il y a maintenant 130 ans, mais ça devrait moins bien marcher.