• Suck my glock, le #magazine_féminin #viriliste (via @thibnton) http://smg.ouvaton.org/dl/smg1.pdf

    Suck My Glock !, le premier magazine féminin viriliste, est un zine écrit pour des filles, par des filles (qui assument d’aimer les trucs de gros gars). Il a pour objectifs :
    • d’alimenter les débats au sein des milieux féministes et transpédégouines en arborant un ton provocateur et décalé ;
    • de proposer des conseils pratiques sur le maquillage, la coiffure, les docs et les bagnoles ;
    • de pratiquer le paradigme de l’empowerment et de la réappropriation antiparastasique pour essayer de justifier qu’on aime les films bourrins.

    • à lire : « HOMME PROFEMINISTE : UN OXYMORE » ... page 17 jusqu’à cette conclusion :

      un homme qui se revendique #proféministe, non seulement
      c’est un oxymore, mais en général c’est aussi une façon de prétendre « déconstruire » certains de ses privilèges les plus évidents pour se doter d’autres outils afin de dominer les femmes

      /cc @mad_meg ;-)

    • intriguant ce magazine.
      Merci à vous @baroug & @james
      pour l’article sur les hommes proféministe. J’ai pas entendu souvent cette expression et je ne comprend pas ce que le prefixe pro- apporte au mot féministe à par une distanciation contradictoire. Je suis globalement d’accord avec ce que dit Lama, mais je tique sur l’idée de non-mixité permise aux unes et interdite aux uns. J’ai pas vécu personnellement ce type de trahisons auquel fait référence l’auteure de l’article, ca explique peut être que j’ai du mal à comprendre ce problème et cette suspicion. J’idéalise probablement mais je me dit qu’un groupe féministe féminin et un groupe féministe masculin peuvent communiquer et se faire passer les compte rendu des assemblées non-mixtes.
      Sinon pour les blagues du magazine j’ai pas compris grand chose !
      J’ai pas encore tout lu, mais le numéro précédent me fait bien envie.

    • @mad_meg ça part du principe que les hommes ne doivent pas prendre la place ou la parole des femmes, donc un homme ne peut se revendiquer féministe mais proféministe. Les proféministes sont donc des hommes qui souhaitent l’égalité et qui soutiennent les féministes dans leur démarche. Pour quelques explications, je crois qu’il y a toujours un seen sur #Francis_Dupuis_Dery dont voici le lien http://www.erudit.org/revue/rf/2008/v21/n1/018314ar.html

      En lisant l’article, c’est d’ailleurs peut-être de lui dont elle se moque, et effectivement de son point de vue de féministe radicale cela se défend.

    • Merci pour le lien @touti, j’ai commencer à le lire c’est très intéressant. Ca va me prendre un peu de temps pour le lire et le digérer, c’est un gros morceau ce texte de #Francis_Dupuis_Dery et c’est un point de vue auquel je ne suis pas habitué. Je rencontre des hommes qui se déclarent féministes ou proféministes depuis relativement peu de temps.
      Pour proféministe ca me fait bizarre cette dénomination car j’ai souvent réagit quant j’entends désigner les féministes uniquement au féminin, j’ai du mal à penser que seul les femmes puissent être féministes et qu’il faille un mot pour distinguer fondamentalement les femmes des hommes quant on parle des féministes.
      ca rejoint d’ailleurs ce que dit @odilon il me semble ici à propos de discrimination ;
      http://seenthis.net/messages/148615#message148678

    • @mad_meg :
      tout à fait d’accord avec toi. Je trouve ça absurde cette distinction.
      Inutile, discriminatoire et sexiste...
      J’aime bien l’idée d’un ton parodique, viriliste, pamphlétaire ou bien tout ce qu’on veut d’autre qui combatte les idées reçues, mais pour si c’est pour aboutir à un féminisme qui prône l’essentialisme, et que ce n’est pas du second degré, là faut arrêter un peu le mimétisme, sinon c’est Zemmour qui gagne à la fin...

    • Est-ce si absurde de pointer par un mot différent la distinction des dominés et de leur lutte avec le groupe dominant ? Ce rapport de force régit plus ou moins inconsciemment nos comportements individuels et sociaux et il reste heureusement les mots pour requestionner ces attributions sociales.

      Christine Delphy (2002a : 171), pour sa part, se rappelle la première grande manifestation pour l’avortement libre en France en 1971 : « Si un tiers des hommes était derrière, comme convenu, les autres deux tiers étaient devant, cachant les femmes […] Aucune exhortation ne pouvait les convaincre de se remettre, sinon derrière, au moins dans les rangs […] Il fallait que là encore ils soient, comme d’habitude, au premier rang de ce qui se passait. »

    • @touti : je comprends bien ce que dénonce Delphy. Mais le tiers des mecs qui reste derrière, c’est quoi alors ? Des proféministes réprimés ?

      Je suis d’accord pour utiliser le langage le plus précis possible pour communiquer et bien se comprendre, je suis d’accord pour établir des distinctions quand c’est pertinent, mais faire une distinction qui assimile abusivement un tiers des mecs aux deux autres tiers, j’appelle cela un amalgame.
      Oui c’est pas grave, ça changera pas la face du monde et ça ne va pas transformer ce tiers de mecs en opprimés niés et incompris pour autant, on est bien d’accord. Je trouve juste ça maladroit, dommage, pas très utile en tous cas, voire même contre-productif dans la mesure où les Zemmour guettent ce genre de raisonnement pour rebondir dessus et dérouler le leur.

    • Et donc les Blancs anti-esclavagistes, il eut fallu les appeler des pro-anti-esclavagistes pour ne pas les confondre avec les Noirs qui se battaient pour leur liberté ?

      Et les occidentaux anti-colonialistes, il faut les appeler des pro-anti-colonialistes pour ne pas les confondre avec les peuples qui se battent pour se libérer des colons ?

      Pourquoi pas, mais c’est souvent bien d’avoir des bannières communes aussi, quand on se bat pour une cause.

    • anti-patriarcal

      @bug_in : bien trouvé ! Je crois que ça ne peut que mettre tout le monde d’accord. Je crois que ce qui gêne Delphy et sans doute Touti, c’est le côté paternaliste des mecs qui viennent aider les femmes, qui se posent en sauveur (et donc en dominants) alors qu’on ne leur a rien demandé, sur un sujet où l’enjeu est justement de montrer qu’on doit et peut s’affranchir des dominants.
      Si les mecs qui se joignent à cette lutte ne le font pas pour aider les femmes, mais pour combattre une cause juste, les femmes ne pourront qu’applaudir. Et on se foutra qu’ils soient derrière ou devant, tant qu’ils ne font pas d’ombre à la cause des femmes...

    • Je précise, je suis antipatriarcal, et solidaire des anarcha-féministes (en particulier) ;)
      En fait c’est un débat très documenté :

      Pour s’en distancier et affirmer un positionnement favorable au féminisme, d’autres hommes ont créé au cours des années 1990 les termes antisexiste, proféministe puis anti-masculiniste." Anonyme. Un mouvement contre les femmes. Identifier et combattre le masculinisme. La brochure décrit bien les chemins de dérives : « tout proféministes qu’ils soient, ils n’en restent pas moins des dominants dans la structure patriarcale et dans leurs interactions avec les femmes, dotés de surcroît d’un savoir issu des recherches féministes. Ce qui n’est pas allé sans comportements méprisants et paternalistes, sans appropriation, occultation ou instrumentalisation des travaux féministes (sans citer systématiquement leurs sources), sans usage d’un pouvoir sur les femmes, sans violences lors de rencontres mixtes à propos du patriarcat, sans harcèlement sexuel, que ce soit dans des milieux aussi divers que les squats ou l’université. […] Malgré la bonne volonté qui peut être présente à l’origine de ces mouvements autonomes d’hommes, la distance prise par rapport aux théories féministes, l’absence de compte-rendus de ces rencontres à des femmes féministes qui le souhaiteraient les rendent propices à produire une dynamique masculiniste. […] Ils développent une approche principalement théorique du féminisme, cherchent perpétuellement à le reformuler. Leur discours (puisqu’il s’agit essentiellement de parler) sur le féminisme peut servir de tremplin dans le milieu militant ou universitaire, ce qui s’explique assez logiquement : au vu du peu d’hommes qui sont, de près ou de loin, compagnons de route du féminisme, il peut être tentant de chercher à se faire remarquer par ce biais, de se distinguer. »

      Dans le féminisme matérialiste radical, la place des personnes associés au genre homme est très bien problématisé. Il s’agit en effet inévitablement d’accepter la critique de son propre genre, en revendiquant l’abolition des genres. Il faut critiquer le masculin en soi, chercher des modes de relations non-oppressifs avec les autres.

      « Il s’agit aussi d’éviter de tirer de nouveaux bénéfices de notre engagement, ce qui implique de ne pas soutenir de façon ostentatoire les luttes féministes, mais plutôt de s’interroger sur nos pratiques individuelles et collectives. […] Il est évident que les actes oppressants que nous produisons ne se résorberont pas tous seuls, ni par l’effet magique d’une théorie, fusse-t-elle radicale.
      Dénoncer les comportements sexistes d’autres hommes est souvent plus facile, valorisant pour un homme que reconnaître ses propres pratiques d’oppression et d’exploitation des femmes. Il nous semble qu’une pratique réellement anti-masculiniste consiste à faire face à nos responsabilités lorsque des personnes subissant nos actes les critiquent, et plus généralement à leur rendre compte de nos pratiques masculinistes.
      Enfin, au niveau collectif, il nous paraît important de sortir du déni entourant nos pratiques de pouvoir, grandes ou petites. D’apprendre à les déceler dans un groupe, de créer des espaces de discussion pour parler du fonctionnement collectif, sans attendre qu’un acte particulièrement grave se produise. De quitter cette solidarité masculine qui entretient l’existence du patriarcat, qui en interdit la remise en cause.

      Dans cette perspective, la brochure Anonyme. Un mouvement contre les femmes. Identifier et combattre le masculinisme. Hivers 2010. propose : John Stoltenberg « Auteur de Refusing to be a man. Essays on sex and justice, Portland, Meridian, 1990. Metteur en scène étasunien, cofondateur de Men against pornography, il a développé ses réflexions sur les hommes et la masculinité - d’un point de vue d’homme homosexuel - en lien avec Andrea Dworkin, auteure et militante féministe radicale, qui s’est notamment impliquée contre la pornographie aux États-Unis. » C’est le livre dont j’ai rpoposé le lien plus haut.

    • @rastapopoulos, fais semblant de ne pas comprendre ce que je dis. Tu peux toujours devenir chrétien ou musulman, passer des années en usine pour comprendre au plus près la lutte ouvrière. Tu peux soutenir des causes d’émancipation sans être forcément du côté des opprimés (Edit : sans être forcément toi-même opprimé), autant tu ne sauras jamais ce qu’est d’être une femme ni un black-panthers.
      Ce n’est pas un reproche, c’est la réalité.

    • N’importe quoi, j’ai parfaitement compris et je parle donc bien du nommage de ces gens. Si on fait une distinction pour le féminisme, on doit le faire pour les autres luttes aussi, non ?

      Apparemment ya une typologie en trois temps :
      1) ceux qui sont opprimés : ici les « femmes »
      2) ceux qui sont opprimés ET qui se battent contre les oppresseurs : les « féministes »
      3) ceux qui ne sont PAS opprimés mais qui disent soutenir ceux qui sont opprimés et qui se battent : les « pro-féministes »

      C’est pas con comme distinction, mais dans ce cas elle doit être appliquées aux autres luttes de libération (esclavage, colonisation) non ?

      Mais ça ne m’empêche pas de dire que c’est souvent bien d’avoir une bannière commune quand on se bat pour ou contre une cause, et que du coup, là on a uniquement des groupes séparés quand on « parle de... ». Sauf à chaque fois à faire des phrases hyper-lourdes en disant « les féministes ET les pro-féministes », « les anti-colonialistes ET les pro-anti-colonialistes », etc. Ce qui n’est pas forcément très fédérateur.

    • Sauf que tes exemples sont pas bons : anti-colonialiste, c’est comme anti-patriarcat, et personne ne reprocherait à des mâles de s’en prévaloir. Féministe a un autre sens, et le fait est qu’opérer la distinction a pour objectif précis de marginaliser les mâles dans les mouvements féministes car sinon, ça a été maintes fois constaté, ils prennent toute la place. C’est un peu le même raisonnement qu’on trouve dans les groupes non-mixtes, ce qui a existé dans certains groupes noirs pendant les luttes pour les droits civiques si je ne m’abuse… (pour continuer dans cette comparaison).

    • Oui et non, on retrouve le problème avec « anti-raciste », et dans ces associations on sait qu’il y a essentiellement des blancs qui parlent pour ceux qui sont opprimés de racisme. Donc dans ces cas-là aussi il faudrait cette typologie en trois volets (ou quatre si on doit donc trouver aussi le quatrième terme qui fédère) pour marginaliser ceux qui « parlent à la place ».

    • Ah mais véritablement je dois mal m’exprimer ! Il n’y a aucune raison à qualifier de pro-anti-colonialiste ceux qui se battent contre le colonialisme. Ces luttes ont ceci de distinct qu’elles sont des luttes qui ne touchent pas aux fondements inconscients et physiologiques des constructions inégalitaires.

      Les communistes ont pris le pouvoir, les esclaves ont obtenu leur liberté, les colonisés chasseront les colonisateurs, mais les femmes continuent de subir l’oppression du à leur sexe.

      Quand tu es une femme, tu as de forte chance de le rester toute ta vie. Et ce que tu vivras en tant que femme n’aura souvent rien à voir avec un choix quelconque ou un pays, même si nous sommes d’accord que ton éducation sera genrée, ta condition humaine de femme échappera même en partie à ta culture. Par exemple, en tant que femme tu auras sur toi le poids de la reproduction de l’espèce, ou que tu sois née dans le monde, et de n’importe quel milieu. Ouvrière ou bourgeoise, noire ou blanche, toute ta vie le cycle de ton corps féminin te le rappellera, et la société s’attend à ce que tu produises d’autres êtres humains de ton ventre.
      Etre féministe c’est beaucoup de choses, mais c’est aussi demander à exister autrement que comme reproductrice. Sens-tu le poids d’être une reproductrice maintenant que je te l’ai montré ?
      Veux-tu que je te raconte comment je me suis battue contre mon employeur parce qu’il m’a viré lorsque j’étais enceinte, comme cela arrive à beaucoup d’autres femmes ? Veux-tu que je te raconte comment on a refusé de m’inclure dans le core d’un logiciel libre sur lequel je bosse depuis 10 ans ?

      Déjà en tant que femme, réussir à comprendre et à exprimer l’oppression que les femmes subissent est un long chemin de découverte et de réflexion ou les causes et les responsabilités s’enchevêtrent, et où les féminismes sont divers. Je suis d’accord que la lutte contre le patriarcat et contre les banquiers ou les banquières se fait en commun. Mais je vais être franche, je pense que les féministes n’ont pas besoin de féministes masculins, parce que depuis toujours le soutien masculin a enfermé les femmes dans la sphère enfantine et on sait également ce que veut dire un souteneur. Si les femmes souhaitent leur indépendance ce n’est pas pour vivre entre elles, c’est parce qu’elles sont en train d’étouffer.

      Quel problème y-a-t-il réellement pour que tu ne supportes pas, toi en tant qu’homme, que ce mot ’féministe’ ne te soit pas attribuable ?

    • Ah moi je m’en fiche, justement, je ne me suis jamais défini en tant que féministe. Ni pro-féministe d’ailleurs. L’article du zine dit d’ailleurs qu’un homme ne devrait s’attribuer ni le mot « féministe », ni non plus « pro-féministe » lorsque c’est lui-même qui s’auto-définit. En fait quand on est un homme, et qu’on soutient cette cause, vaut mieux ne pas trop parler.

      Et justement pour la comparaison avec les autres causes, là où c’est comparable c’est justement sur ce point qu’un groupe de personne « parle à la place » d’un autre. Donc je disais que la distinction aurait un sens aussi dans ces cas-là (mais que c’est bien d’avoir aussi un terme sous la main qui permet de fédérer l’ensemble).

    • Euh, tu confonds s’en fiche du sujet de cette distinction, et s’en fiche de pouvoir se définir comme féministe là.

      Clairement je m’en fiche pas du sujet de cette distinction, et justement depuis le début je dis que je suis d’accord avec cette distinction..
      (1. mais qu’il faudrait peut-être du coup la généraliser à d’autres cas où des gens « parlent à la place de », et 2. mais que c’est bien d’avoir AUSSI un « terme commun » pour fédérer ceux qui sont pour telle cause).

    • @baroug il me déconcentre ton lol :p

      @touti j’ai enfin lu le texte de #Francis_Dupuis_Dery que tu as mis en lien il est très interessant et bien pessimiste. En somme il ne faudrait pas que les hommes féministe ou pro-féministes ou anti-patriarcaux se réunissent en groupes. (Ce texte est d’ailleurs une critique assez franche du mouvement « zero machos » il me semble, mouvement qui prend en plus position sur un sujet que #Francis_Dupuis_Dery conseil d’éviter.)
      Pour ces hommes, il faudrait qu’ils restent atomisés et invisible au sein des luttes féministes et qu’ils se concentrent sur leur disempowerment individuel et collectif (mais sans faire de collectifs car ca leur redonnerait du pouvoir).
      En tout cas j’ai bien aimé la distinction des pouvoirs, « pouvoir de », « pouvoir sur » et « pouvoir avec », ca va m’aider a réfléchir sur par mal de choses. Merci bien @touti ^^

    • La non-mixité de dominants, c’est caca
      http://pink.reveries.info/post/2013/08/28/La-non-mixit%C3%A9-de-dominants%2C-c-est-caca

      Ce qui là encore peut partir de bonnes intentions, mais quand t’y réfléchis un peu ça revient à avoir un groupe qui prétend être actif sur la question du #féminisme et dont sont tout simplement exclues les meufs. Et comme en général ces gars n’ont pas à gérer ce que les meufs féministes ont à gérer au quotidien, comme gérer des agresseurs, essayer de soutenir les copines agressées, ne rien oser faire de peur de se faire agresser, bizarrement ça va être les groupes qui vont faire les trucs valorisants, les trucs les plus publics, etc. Sans compter qu’évidemment c’est plus facile d’avoir de la visibilité quand tu as des capacités de réseauter avec des gens ou simplement d’avoir toi-même une position sociale de ouf. Prenons l’exemple de #Zero-Macho, qui se revendiquent « des hommes contre la prostitution » ou « fiers de ne pas être clients ». En dehors des positions politiques qu’ils peuvent avoir, si tu regardes leurs positions sociales c’est assez hallucinant : y’a trois porte-paroles, dont Patric Jean, réalisateur de documentaires quand même bien diffusés (son film « la #domination masculine » est, je pense, le documentaire sur la question du #sexisme le plus diffusé ces dernières années), et Gérard Biard, rédacteur en chef de Charlie Hebdo. Perso je connais peu de groupes non-mixtes meufs avec une documentariste renommée et une rédactrice en chef de journal, au mieux y’a une meuf qui mets des vidéos sur youtube et une qui fait un fanzine.