AMINATA TRAORÉ. Rien à ajouter.
…les fléaux que la communauté internationale prétend combattre sont contenus dans le modèle de développement qui nous est imposé depuis plus de trois décennies.
…
Je constate tout simplement qu’on aime bien les africaines qui récitent les leçons qui leurs sont dispensées sur leurs société, leurs corps et le monde, et quand on sort du discours convenu on devient une sorte de paria. Je ne m’attendais pas à ce traitement injuste mais ça s’explique, ça en dit long sur le caractère antidémocratique de l’ordre actuel du monde. Je n’en doutais pas du tout mais je croyais que c’était seulement les dictateurs africains qui avaient peur des idées, (rires) je savais pas que la très démocratique france et europe pouvait, aussi, s’en prendre aux femmes du sud qui essayent de poser un autre regard sur l’état de leur société.
Merci @touti pour la retranscription !
J’aime bien alimenter une mémoire écrite que l’on peut plus facilement retrouver, tant mieux si cela vous plait @pguilli et @biggrizzly :)
Surtout, n’oublions jamais que chacun d’entre nous est coupable de cet état de fait à chaque acte d’achat aux acteurs du système. Ils sont aisés à reconnaitre, ils arborent tous leur maudite marque.
Idem pour quiconque fait preuve de quoi que ce soit de plus que le dévouement minimum absolu à son travail, et pire encore, pour les contremaîtres de l’ordre mondial, les curés de la laïcité capitaliste : les fonctionnaires.