Lisbonne et Paris ont donc « librement » choisi de fermer leur espace aérien à l’avion présidentiel bolivien sur la simple rumeur qu’il aurait pu transporter Snowden.
Quelle plus belle illustration de la soumission totale du gouvernement Hollande à l’administration américaine ?
L’avion du président bolivien Evo Morales a été contraint mardi 2 juillet à une escale imprévue à Vienne à son retour de Moscou. En cause : la décision de Paris et Lisbonne de fermer leur espace aérien à l’appareil officiel, selon les autorités boliviennes. La rumeur avait en effet couru qu’Edward Snowden, l’ex-consultant de la National Security Agency (NSA) à l’origine des révélations sur les pratiques de surveillance et d’écoutes du renseignement américain, se trouvait à son bord. La France et le Portugal se sont finalement ravisés, mais le mal était fait.
►http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/03/une-rumeur-sur-snowden-provoque-une-crise-diplomatique-entre-paris-et-la-paz