Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Vie de merde, bouffe de merde, corps de pauvres
    â–șhttp://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/716-vie-de-merde-bouffe-de-merde-corps-de-pauvres.html

    Un des bouquins essentiels de la dĂ©cennie dont j’ai dĂ©jĂ  parlĂ© dans la Revue n°10 de MinoritĂ©s est The Spirit Level, Why More Equal Societies Almost Always Do Better de Richard Wilkinson et Kate Picket. On y dĂ©couvre un lien statistique direct entre les maladies et les #inĂ©galitĂ©s. Pour rĂ©sumer rapidement, plus une sociĂ©tĂ© est inĂ©gale, plus les gens sont gros, dĂ©pressifs et violents. Plus une sociĂ©tĂ© est Ă©galitaire, plus ses membres contrĂŽlent leur propre vie : moins de #criminalitĂ©, moins de #violences, moins d’adolescentes enceintes, moins de #viols, moins d’#obĂ©sitĂ©, moins de #maladies, moins d’extrĂȘme-droite...
     
    Notre couple de sociologues anglais avoue cependant ne pas pouvoir vraiment expliquer dans les dĂ©tails comment cela est possible : tout montre que les inĂ©galitĂ©s sont un facteur de #stress individuel et collectif qui a des consĂ©quences dramatiques, mais ils ne parviennent pas vraiment Ă  mettre la main sur des articles scientifiques qui expliqueraient pourquoi vivre dans une sociĂ©tĂ© inĂ©galitaire produit de l’obĂ©sitĂ©.
     
    Finalement, je suis tombĂ© sur un article de chercheurs, repris ensuite dans Slate, qui ont rĂ©ussi Ă  dĂ©montrer quelque chose de vraiment intĂ©ressant : l’obĂ©sitĂ© n’a pas de lien direct prouvable avec la quantitĂ© de nourriture ingĂ©rĂ©e, et elle n’est pas la cause de toutes les maladies en gĂ©nĂ©ral associĂ©es Ă  un important surpoids. L’obĂ©sitĂ© est en fait un symptĂŽme d’empoisonnement alimentaire.
    Pour rĂ©sumer, le corps humain se protĂšge de la nourriture de merde en stockant les Ă©lĂ©ments qu’il ne sait pas dĂ©grader ou transformer Ă  l’extĂ©rieur du corps, dans la couche de gras externe. Plus on mange de la merde, plus on se retrouve Ă  dĂ©gouliner de gras sur le ventre, les seins et les fesses. Et puis, au bout d’un dizaine d’annĂ©es, quand le corps n’arrive plus Ă  se dĂ©fendre et n’arrive plus Ă  stocker toutes ces horreurs dans le gras externe, les organes internes sont touchĂ©s, et les maladies associĂ©es Ă  l’obĂ©sitĂ© se font sentir.