Chahid

Chahid Slimani, Universitaire, Citoyen du monde, épris de Vérité, de Liberté, de Justice, d’Amour, de Beauté et de Thé à la menthe !

  • Netanyahou n’aime pas la chanson, ni les oiseaux palestiniens…

    « Et je m’en irai.
    –Où l’ami ?
    - Où les colombes se sont envolées, où les blés les ont acclamées
    Pour étayer cet espace avec un épi qui attend.
    En mon nom, poursuis ton chant
    Et ne pleure pas, l’ami, un air perdu dans les souterrains.
    C’est une chanson,
    Une chanson ! »
    Mahmoud Darwich, « La terre nous est étroite et autres poèmes »

    Le « négociateur palestinien en chef », Saeb Erekat, a adressé une lettre au Secrétaire d’État américain John Kerry, dénonçant la « mauvaise foi d’Israël » et son « manque de sérieux » dans les négociations, après la construction de 1000 logements supplémentaires en Palestine. Le pauvre Saeb Erekat n’a même pas eu le temps de jouir de sa lune de miel avec son « amie » Tzipi Livni, qui n’arrêtait pas de l’appeler par son prénom « Saeb », lors du « premier cycle de négociations » tenu à Washington le 31 juillet. « Saeb » a donc découvert pour la première fois après plus de 60 ans de fourberies sionistes , que les Israéliens sont de « mauvaise foi ». Hibernation de conscience et d’esprit oblige.

    Mais « Saeb », le négociateur palestinien en chef sur la sécurité d’Israël et rien d’autre, ne m’intéresse pas aujourd’hui. Ce qui m’intéresse à vrai dire c’est la réponse de Benyamin Netanyahou, Premier ministre colonisateur. Dans sa lettre au Secrétaire d’État américain John Kerry, Netanyahou charge la chanson palestinienne, responsable selon lui de cette impasse et de la poursuite des constructions.

    Netanyahou charge plus précisément le jeune chanteur palestinien Mohammed Assaf, dernier vainqueur de la seconde saison de Arab Idol , une version saoudienne et émiratie du célèbre show américain, organisée et diffusée par le groupe MBC , un réseau saoudien wahha-bite de chaînes satellitaires basées à Londres et à Dubaï. C’est une autre histoire. Vous devinez à quoi je pense !

    « Incitement and peace cannot coexist » (l’incitation et la paix ne peuvent pas coexister), nous apprend Netanyahou. Les Palestiniens privés de la vie, de la terre, de l’eau et de l’air, ne devraient pas chanter et conter leur souffrance et mémoire. Le « spectacle » du drame palestinien doit être mis sur « Mute » (muet) selon Netanyahou.

    Le Jerusalem Post rapporte comment Netanyahou « also included a link to a YouTube video that depicts the popular winner of Arab Idol Muhammad Assaf singing a song at the Barcelona soccer game in Hebron that spoke longingly of Israeli cities within the pre- 1967 lines as belonging to Palestine. ». Netanyahou a donc envoyé le lien d’une vidéo sur le site YouTube, montrant le jeune chanteur gazaoui en train de reprendre une célèbre chanson palestinienne devant les joueurs et les responsables du club espagnol FC Barcelone, venus rendre « visite » aux fans palestiniens à Hébron.

    Les paroles de la chanson Ya Tir Ya Tayer ! (Ô oiseau qui vole !), invoquent un oiseau de voler sur les villes palestiniennes et d’augurer et de promettre le retour des réfugiés palestiniens. On comprend bien que Benyamin Netanyahou, Mahmoud Abbas, Tzipi Livni et Saeb Erekat préfèrent danser et « négocier » sur l’air « Sugar baby love » !

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    http://www.youtube.com/watch?v=O-a3zagLXIY