•  » Automédication : les chiffres 2012 du marché français MyPharma Editions | L’Info Industrie & Politique de Santé
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    Selon IMS Health, l’automédication représente aujourd’hui 6 % du chiffre d’affaires des officines en France. Ce segment des médicaments achetés sans ordonnance (produits remboursables ou non) connaît une forte dynamique avec une progression de 4,7 % en 2012. En termes de classes thérapeutiques, la plus forte hausse est enregistrée sur les antalgiques avec 9,2%, suivis par les produits destinés aux voies respiratoires, en hausse de +6 %.
    Si le marché officinal global reste relativement stable, en légère régression sur l’année 2012 avec une valeur en cumul annuel de 35 milliards d’euros, « cette involution est avant tout due aux médicaments de prescription médicale obligatoire », note Pascal Voisin, Directeur OTC chez IMS Health.
    Heureusement, d’autres segments de l’économie officinale sont plus dynamiques. Le marché du « sans-AMM » connaît ainsi une forte dynamique depuis deux ou trois ans. Avec une progression de 4 % en 2012, ce segment représente aujourd’hui 16 % de l’ensemble du chiffre d’affaires des officines (contre 14 % en 2009).
    Le marché de l’OTC, composé de médicaments non remboursables (OTC stricts) ou remboursables (semi-éthique : prescription médicale facultative), a progressé de 1,5 % en 2012 et représente aujourd’hui 15 % du marché de l’officine, soit le même poids global que le sans-AMM.
    Le cumul du sans-AMM et de l’OTC représente donc un tiers du marché officinal, avec une dynamique de croissance cumulée de 2,5 %.
    Le marché français de l’OTC : plus élevé que celui des pays voisins
    Si l’on compare le marché français de l’OTC avec nos voisins italiens, allemands et belges, on observe que le prix public moyen français est le plus faible, mais la dépense par an et per capita est plus élevée qu’en Italie et en Allemagne : 76 euros per capita en France, contre 62 euros en Allemagne et 35 euros en Italie. Mais l’offre aux patients, en nombre de références, est plus importante en France qu’en Italie (2 600 références en Italie, contre 3 400 en France et 12 000 en Allemagne).
    Les progressions les plus fortes sont observées sur les produits destinés aux voies respiratoires (+6 %) et les antalgiques (+9,2 %). Ces deux classes concentrent 45 % du marché. « Mais l’évolution est portée par l’ensemble des domaines thérapeutiques, car neuf sont en progression sur les dix premiers », souligne Pascal Voisin, qui ajoute que « les déremboursements sont un des éléments de la dynamique, mais pas l’unique moteur, car même les marchés dans lesquels il n’y a pas de déremboursements progressent. »
    Les entreprises françaises : leaders dans l’automédication
    Au niveau des acteurs, peu de changements au cours des dernières années. Plusieurs entreprises françaises conservent leur leadership dans l’automédication. Sanofi contrôle près de 12 % de ce marché, devant BMS-Upsa, Boiron, Johnson&Johnson, Bayer, Pierre Fabre. « Les stratégies restent globalement grand public », observe Pascal Voisin. « Elles misent à la fois sur la force du circuit de distribution officinal et sur la communication auprès du grand public. »
    En termes de marques, Doliprane (Sanofi) conserve une part de marché de 4,3 %. Puis viennent des marques autorisées à communiquer auprès du grand public : Humex, Nurofen, Efferalgan, Oscillococcinum, Strepsils. « Les cinq marques qui viennent après Doliprane ont des stratégies mixtes de communication vers le grand public et/ou de marque ombrelle », relève Pascal Voisin.
    L’automédication : plus forte dans les zones de passage et touristiques
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    Source  : IMS Health - Analyse et perspectives du marché français de l’automédication

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