Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Retraite par rĂ©partition ou par capitalisation ? — Robert GIL
    ▻http://www.legrandsoir.info/retraite-par-repartition-ou-par-capitalisation.html

    Le systĂšme par #rĂ©partition veut dire que notre #retraite ne nous appartient pas. A la fin de chaque mois les sommes collectĂ©es sont immĂ©diatement distribuĂ©es aux retraitĂ©s actuels, c’est un systĂšme basĂ© sur la #solidaritĂ©. La rĂ©partition c’est l’inverse de l’épargne : on cotise maintenant et on donne maintenant. C’est une Ă©norme masse d’argent qui Ă©chappe totalement aux banques et Ă  l’ensemble du systĂšme financier. C’est pour cela que le systĂšme par rĂ©partition est constamment et rĂ©guliĂšrement attaquĂ© par les ‘banksters » et leurs complices politiques. C’est pour cela que l’on met dans la tĂȘte des gens qu’ils n’auront pas de retraite et qu’il faut donc capitaliser !

    Dans un systĂšme par capitalisation, c’est votre Ă©pargne qui vous sert de retraite, vous ne toucherez que ce que vous Ă©pargnez ! Cela veut dire que tous les mois vous dĂ©posez dans une banque une somme sur un plan ou un fond de retraite. Ensuite la banque place cet argent et le convertit en titres, et peut donc vous promettre 5 ou 6%. Mais un titre est une promesse sur la richesse produite dans 40 ans, et si elle n’est pas produite ou s’il y a un problĂšme
 on a dĂ©jĂ  vu ça lors de la fameuse crise des subprimes (voir le PPS ) oĂč des tas de retraitĂ©s aux USA et ailleurs se sont retrouvĂ©s sur la paille. Vous pariez donc votre retraite sur des prĂ©visions faites par des Ă©conomistes qui deux mois avant la crise de 2008 nous disaient que tout allait bien !

    • Tandis que les retraites par rĂ©partition laissent tous leurs fonds en circulation, car les retraitĂ©s vivent de leur retraite, donc toutes ces sommes restent en circulation sur le marchĂ© et le vivifient. La retraite par rĂ©partition est la seule logique, il reste Ă  l’organiser, mĂȘme en cas de variation du rapport entre population active et population retraitĂ©e, sachant que l’automatisation et l’augmentation de la productivitĂ© ont totalement dĂ©connectĂ© la richesse produite du nombre de salaries, donc l’argument comme quoi il n’y aura pas assez d’actifs pour payer les retraites de demain est une vulgaire tromperie


      D’oĂč justement mon idĂ©e de faire passer l’assiette de cotisation retraites de la masse salariale vers l’excĂ©dent brut d’exploitation des entreprises... je pense que d’autres ont du forcĂ©ment avoir cette idĂ©e, je ne comprends pas pourquoi ça ne prend pas, je n’arrive pas Ă  savoir quels sont les arguments qu’on peut y opposer..
      Pas d’écho, y compris sur seenthis , sans doute je suis trop confus ou approximatif, si qqun peut m’éclairer je suis preneur, â–șhttp://seenthis.net/messages/174270

      #retraites

    • L’EBE c’est un peu abstrait. Et la retraite, ça reste une matiĂšre personnelle finalement. Alors faire porter les cotisations sur autre chose que le salaire... Mais un jour, on y viendra... Ce que les machines rapportent, ça doit aussi financer les retraites... et tout ce dont l’humain a besoin. Des machines oui, mais pour faciliter la vie aux humains... pas (que) pour permettre Ă  certains de s’enrichir encore plus... Gros changement de paradigme donc...

    • @biggrizzly : justement transfĂ©rer les charges salariales vers une taxation de l’EBE ou sur l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s il me semble que c’est un cheval de bataille « facile » pour la gauche, comme la taxe Tobin en son temps : c’est imparable, les libĂ©raux ne peuvent rien y opposer, ce n’est pas contraire Ă  la libertĂ© d’entreprendre, cela n’est pas dĂ©favorable aux entreprises qui souffrent. Cela ne va gĂȘner que ceux qui ne peuvent pas dĂ©cemment se plaindre, c’est Ă  dire les actionnaires qui palpent pleins de dividendes.
      Le changement de paradigme, ce n’est plus « chacun pour soi » (chacun doit bosser pour payer sa retraite ou se allocs chomage), mais « les entreprises pour tous », puisque c’est les richesses crĂ©ees par l’ensemble des entreprises qui alimentent en prioritĂ© les comptes sociaux...