• " C’est le premier à avoir parlé du « syndrome de Quirra », en 2000. Il n’est actuellement plus libre de s’exprimer, vu son nouvel emploi. Il replace la problématique des bases militaires dans son contexte historique. Il s’agit d’une île qui s’est toujours battue contre « les envahisseurs », car convoitée pour son lieu stratégique. Sa culture est empreinte de la notion de « défense ». il prétend que la Sardaigne à été laissé volontairement « pauvre » par l’état italien, pour en assujettir les habitants, qui ont accepté les militaires , considérés comme porteurs de bien être et sécurité. "

    http://www.mir-irg.org/index.php?option=com_content&view=article&id=69:-sardaigne-la-poubelle-du-c

    • ’ Avant d’être employés contre « l’ennemi », les stratégies et les armements de guerre son testés systématiquement au cœur des pays « amis ». Sans consulter la population locale. La démocratie, une valeur à géométrie variable à l’ombre des bases de l’Otan et des États-Unis ? En Sardaigne, la région la plus militarisée d’Italie, des décennies de guerre virtuelle aux effets fort réels ont fini par excéder les habitant-e-s. En première ligne, les femmes disent : « Basta ! ». « La douce pente de la vallée, la richesse des formations rocheuses, les anfractuosités de la côte, la couleur de la mer, la végétation composée de lentisque, genévrier, olivâtre... », ainsi débute l’expertise des terres des grands-mères de Gisella Mulas, expropriées à la fin des années 50 à Teulada, sur la côte sud-occidentale de la Sardaigne, pour l’installation d’un polygone de l’OTAN. Elles n’étaient pas les seules : 7.200 hectares furent soustraits aux propriétaires locaux. Des femmes surtout, car les terres côtières étaient souvent leur héritage. ’

      Planète femmes
      SARDAIGNE
      Rompre les fronts
      Clara Magazine, Mars 2005

      http://www.youtube.com/watch?v=LHP34vahRaI