L’utilisation du terme « régime » dans les médias permet systématiquement d’introduire un jugement de valeur négatif, sans avoir à apporter ni preuves ni explications. Quand un gouvernement est qualifié de « régime », généralement, il ne tarde pas à « narguer » la communuauté internationale... vous voyez, ce genre de choses que font les « régimes ».
Un journaliste ne doit donc jamais, mais alors jamais, qualifier Israël de « régime ». Il faut être Ahmanidejad ou Nasrallah pour faire un truc aussi dingue.
Ou bien... ce journaliste qui publie une tribune dans le Guardian. Et là, il n’arrête pas : « régime israélien » par-ci, « régime israélien » par-là.
Palestinians in Lebanon, at the lonely end of the Arab uprisings | Matthew Cassel
►http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/may/16/palestinian-refugees-lebanon-right-to-return
The Israeli regime not only keeps under occupation more than 4 million people in the West Bank and Gaza Strip and limits the rights of more than a million Palestinian citizens of Israel, it also denies more than 5 million refugees the fundamental right of return to the place they were forced to flee.
Une analogie malpolie :
Israel is showing itself to be no different to the infamous despotic Arab regimes in its willingness to use brutal force against people demanding their rights.
Et finalement, l’analogie et le « régime israélien » dans le même paragraphe :
Often the fate of the Israeli regime is raised when considering the rights of Palestinian refugees. Yet when Egyptians, Libyans and others took to the streets in the Arab world, it wasn’t a concern for the justice-supporting international community what became of the regimes they battled against. In many cases, internationals have even joined in calls for their ousting.
Si ça continue, la semaine prochaine, le Guardian publiera une tribune de Matthew Cassel expliquant que le régime israélien est destiné à disparaître des pages de l’histoire. Ou pas.