• Quand le ministère de l’intérieur alimente la culture du viol » Crêpe Georgette
    http://www.crepegeorgette.com/2013/10/16/quand-le-ministere-de-linterieur-alimente-la-culture-du-viol

    Que fait cet article ? Il entérine l’idée qu’on ne peut rien faire contre les agressions sexospécifiques. Elles sont de toutes façons dues à notre morphologie c’est dire. On se rend tous et toutes bien compte que ces conseils, en plus de ne pas tenir compte de la réalité sont inapplicables. On tombe donc en plein culture du viol, à ce niveau là c’est de l’art. On entérine l’idée que le viol est un impondérable (la morphologie contre laquelle on ne peut rien). Il donne des conseils qui n’ont rien à voir avec la réalité mais qui donnent l’impression que le viol nous attend à chaque coin de rue ce qui montre qu’on n’a pas d’autres choix que de faire avec. Il tente de nous instiller une peur paralysante. Et enfin, le pire c’est qu’on ne peut, même si on le voulait, appliquer les conseils qu’il préconise, puisqu’ils sont irrealistes. Ainsi si une femme est agressée/violée dans une des situations décrites, elle ne manquera évidemment pas de se sentir coupable. « tu n’a pas d’autre choix que de rentrer par un chemin mal éclairé mais comme on t’a prévenu si tu es violée tu l’auras cherché » ; la boucle est bouclée, le violeur viole et la victime se sent coupable. Nous enseignons en permanence aux femmes la façon de ne pas être violées (en limitant leurs libertés) pour de toutes façons les blâmer d’avoir été violées. Le violeur lui est curieusement toujours très très absent (ou a un tas de bonnes excuses/raisons).

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    #sexisme