• Une famille de migrants sauvée près des côtés libyennes alors qu’elle était sur le point de naufrager (vidéo d’animation) - BBC News

    http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-24669906?post_id=283601162_680824622677#_=

    A lire, sur Orient XXI Égypte, Sinaï, Libye, Israël : les routes sanglantes des migrations http://orientxxi.info/magazine/egypte-sinai-libye-israel-les,0388

    À partir de 1990, encouragés par le président Mouammar Kadhafi, des centaines de milliers de migrants, parmi lesquels des réfugiés rejoignent la Libye pour y travailler. Le trafic clandestin se développe, lui, surtout à partir des années 2000. Inquiète de cet afflux, l’Europe exige plus d’efforts de la part de la Libye. Kadhafi s’exécute, impose des visas, arrête les migrants illégaux et les renvoie chez eux.

    Pourtant, en 2008, 40 000 migrants2 sont détectés sur les côtes de Malte et de Lampedusa. Ils ne seront plus que 4 500 en 2010 suite à un accord signé l’année précédente entre la Libye et l’Italie. La baisse sera de courte durée : les soulèvements en Tunisie puis en Libye renforceront la pression migratoire dans cette zone. Début 2011, les migrants subsahariens font face à un nouveau risque : celui d’être lynchés, car ils sont alors assimilés aux mercenaires africains de Kadhafi3. La plupart rentrent chez eux, mais cette perspective est impossible pour les Érythréens. Coincés à Salloum en Égypte pendant plusieurs mois, ils sont peu à peu réinstallés dans des pays tiers.

    En Libye, la situation des réfugiés ne s’améliore pas : arrestations arbitraires, mauvais traitements et emprisonnements pour des durées indéfinies4. La plupart des détenus sont érythréens, somaliens, éthiopiens, et parmi eux, on trouve beaucoup de femmes et d’enfants. Pour ceux-là, la Libye ne peut plus être un pays d’accueil, elle n’est plus qu’un point de passage, un pays de transit. Depuis début 2013, 31 000 migrants sont arrivés sur les côtes italiennes et maltaises.

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