La vie d’Adèle : les prolos mangent des pâtes la bouche ouverte... - @grosse_fatigue cause toujours....
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Quelques exemples : les parents #prolos de la gentille adolescente mangent des nouilles la bouche ouverte, ils font du bruit. Elle-même bavouille un peu. Les pauvres, c’est pas poli, c’est un peu sale. Et puis : LES PAUVRES N’AIMENT PAS LES HUÎTRES.
C’est mal les connaître. Mon père en raffolait et certains dimanches, j’en cachais une dans mon mouchoir pour mieux la déguster crotte de nez en famille. Ça prouve bien que je m’en souviens.
Mais surtout, les pauvres ne sont pas sophistiqués. Ils ne comprennent rien à Egon Schiele. Ils ne comprennent rien au vin blanc non plus. En gros : ils aiment les choses concrètes. L’héroïne est un peu con : elle veut devenir institutrice alors que Léa Seydoux est la fille de bobos divorcés qui la laissent s’épanouir en peignant des croûtes pour les exposer un jour dans une galerie internationale à Dunkerque ou à Calais.... Léa Seydoux va jusqu’à traiter sa copine de « trainée » quand elle la trompe avec un mâle à bite. Drôle de vocabulaire. A nouveau, nos deux héroïnes sont filmées en très gros plans, avec de la morve surtout, parce que les enfants de prolos, même quand ça devient instituteur, ça reste sale.