Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Concombre espagnol : la piste du « re-use »

    Alors que les hôpitaux allemands sont submergés par les malades, les concombres importés d’Espagne semblent avoir fait un onzième mort lundi. Tandis que la Belgique et la Russie ont décidé d’arrêter l’importation de concombres tueurs, les autorités sanitaires allemandes et européennes recherchent toujours l’origine de la bactérie transmise par la consommation de concombres contaminés. Avec une omission de taille : le fait que l’Espagne utilise massivement depuis des années des eaux usées recyclées pour l’irrigation agricole !

    Etonnamment, la piste du « re-use » n’est donc absolument pas évoquée jusqu’à présent.

    L’Espagne, et la région d’Alméria, comme le soulignait le 6 septembre 2010 un communiqué de la FAO, sont pourtant aux avant-postes de cette « technologie d’avenir » la ré-utilisation des eaux usées pour des usages agricoles et industriels -, promue depuis quelques années par les majors de l’eau comme le grand marché de demain, promis à une croissance à deux chiffres…

    http://www.eauxglacees.com/Concombre-espagnol-la-piste-du-re
    Les eaux glacées du calcul égoïste —
    Oui, j’y ai pensé tout de suite, mais une contamination par irrigation est peu probable, ce qui l’est nettement plus, c’est une contamination par utilisation d’eau usée pour le #lavage des légumes (en plus, probablement, de leur irrigation).
    Comme le souligne Marc Laimé dans son papier, c’est toute la production intensive de légumes en Espagne, qui craint : le sud du pays est couvert de serres en plastoc qui s’installent sans autorisation dans les parc naturels et zones protégées, qui emploient des clandos qui vivent et sont traités comme des chiens, et tout ça, dans la plus parfaite indifférence des autorités locales qui y voient surtout une source de profit et une pompe à fric. L’hyperspécialisation à l’échelle globale est un suicide. Les légumes que l’ont fait pousser en masse en Espagne, avec produits chimiques, dégradations et pollutions diverses, transportés à grands frais de bilan carbone, peuvent, pour la plupart, pousser naturellement près des zones où ils sont consommés. Bien sûr, il faudrait renoncer aux fraises de mars et aux concombres d’hiver...