• Une étude dénonce la violence dans les films américains
    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/11/12/une-etude-denonce-la-violence-dans-les-films-americains_3512298_3246.html

    Ils constatent qu’il y a aujourd’hui plus de violence par armes à feu dans les films classés PG-13 (films recommandés aux plus de 13 ans) que dans ceux qui sont classés « R » (interdits aux moins de 17 ans sans adultes qui les accompagnent), et estiment en conséquence qu’il faudrait intégrer des critères liés à l’usage des armes à feu dans le classement « R ». Ce dernier se concentre principalement, pour l’heure, sur l’expression (le « bad language ») et la nudité.

    Ces conclusions découlent en réalité de leurs présupposés. En introduction, un encadré titré « Ce que nous savons » soutient en effet que « la simple présence d’armes à feu peut accroître les agressions » et que « les films violents peuvent accroître les agressions ». Ces assertions sont réfutées depuis des années par d’autres études qui inversent les termes du problème : la violence des films n’est-elle pas la conséquence, plutôt que la cause, de la violence de la société ? N’est-elle pas plus un exutoire pour les adolescent qu’un modèle ?...

    • Bon, c’est toujours le même mode de défense, les films violents seraient juste le reflet de la société. Mais on ne peut nier que ces films justifient inconsciemment par leur scénario même la violence, celle des guerres par un patriotisme exacerbé, celle de l’état par le fait de punir celui qui ne se soumet pas, celle des hommes envers les femmes par l’idée que la force serait le seul mode de raison.
      Et pour me garder des critiques faciles, non, je n’ai rien contre la libre expression et oui, je suis contre l’idée de censure.
      Simplement, il me reste un goût amer au lendemain du 11 septembre, quand le gouvernement américain s’est précipité à hollywood pour savoir ce qu’il fallait raconter.
      #histoires #lavage_de_cerveau