@touti c’est quelquechose que j’ai vu plusieurs fois dans les articles du site @le_cinema_est
Le fait que l’on combatte l’aspect symboliquement féminin dans l’informatique.
Par exemple la terrible #matrice de Matrix
Dans le dernier James Bond, c’est expliqué ici
▻http://www.lecinemaestpolitique.fr/skyfall-2012-pour-que-bond-rebande
Dans Elysum que j’ai vu hier (ne pas lire la suite si vous ne l’avez pas encore vu) , il y a le personnage jouée par Judy Foster qui orchestre son coup d’état grâce à une manipulation de l’ordinateur central. On retrouve aussi cette idée de superordinateur maternant, qui protégè et soigne.
Ca me rappel aussi Shirka dans Ulysse 31 avec sa belle voix féminine et sa fonction de supermère qui veille sur l’équipage endormi.
Ca ressemble aussi a la philosophie des drones lorsque qu’il est question de virilisé l’usage de ces machines :
« Le drone apparaît comme l’arme du lâche, celui qui refuse de s’exposer. Il ne requiert aucun courage, il désactive le combat. Cela provoque des crises profondes dans les valeurs guerrières » (…)
« La guerre devient un télétravail, accompli par des employés de bureau, très loin des images à la Top Gun. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que les premières contestations du drone aient été le fait de pilotes de l’Air Force. Ils refusaient la déqualification de leur travail, mais ils luttaient aussi pour le maintien de leur prestige viril…(…)
[Les noms techniques donnés aux drones] sont révélateurs. Predator, c’est le prédateur, Reaper, la faucheuse. Ce sont des images de bêtes de proie. Il y a aussi ce tee-shirt à la gloire du Predator sur lequel on peut lire : « Vous pouvez toujours courir, mais vous mourrez fatigué. » En anglais, drone se dit unmanned vehicle, ce qui signifie littéralement « des-hommé », mais on pourrait dire aussi « dévirilisé ». Il est en effet cocasse qu’une catégorie de drones ait été baptisée « Male », pour Medium Altitude Long Endurance en anglais (moyenne altitude et longue endurance en français). »
►http://www.lecinemaestpolitique.fr/after-earth-2013-drones-et-terroristes
Je me dit que l’industrie culturelle n’y est pas pour rien dans cette masculinisation de l’informatique et des machines, tellement l’aspect symboliquement féminin de cet technique est méthodiquement diabolisé dans les fictions.