• « Crimes policiers, crimes racistes, 30 ans après rien n’a changé »

    extrait de l’édito du bulletin Résistons Ensemble
    (numéro 125, décembre 2013) :

    Le samedi 30 novembre dernier, ils étaient quelques milliers entre République et Bastille. Appelés par la gôche et ses alliés pour dénoncer l’extrême droite, les attaques odieuses contre la ministre Taubira. Les petites mains jaunes de SOS/PS s’agitaient de nouveau… ils visaient à enterrer une deuxième fois la Marche.
    Sauf que de vrais héritiers de la marche ont gâché la fête en apparaissant derrière la banderole « Crimes policiers = crimes racistes, urgence, la police assassine », regroupés autour des quelques familles dont les membres sont morts entre les mains de la police. Ils ont pris la tête de la manifestation. Le service d’ordre hystérique n’a pas réussi à les déloger. Leur mot d’ordre : « Crimes policiers, crimes racistes, 30 ans après rien n’a changé ! » a trouvé un soutien grandissant parmi les manifestants. Partis à peine plus d’une dizaine, leur cortège a, peu à peu, pris de l’ampleur. La presse à l’ordre écrivait offusquée : « L’arrivée de la manifestation à Bastille a été perturbée par une poignée de militants antipolice, qui ont pris place sur l’estrade réservée aux organisateurs. »

    http://resistons.lautre.net/spip.php?article532

    • Le café librairie Michèle Firk est une librairie et un café. Il se trouve à Montreuil, près du métro Croix-de-Chavaux, dans la Parole errante, au 7 rue François Debergue.

      http://michelefirk.noblogs.org

      Samedi 25 janvier 2014 – 19h00

      Discussion avec Abdellali Hajjat, auteur de
      La marche pour l’égalité et contre le racisme (Amsterdam, 2013)

      Le trentième anniversaire de la Marche pour l’égalité et contre le racisme (15 octobre-3 décembre 1983) a fait l’objet de multiples commémorations publiques d’un événement fondateur de l’histoire de l’immigration en France. Mais que reste-t-il aujourd’hui du “Mai 68″ des jeunes immigrés, qui ont pris la parole quand on leur intimait de se taire ?

      Crimes et agressions racistes, ségrégation sociale, économique et spatiale, droits bafoués, islamophobie affichée : les problèmes auxquels devaient faire face les marcheurs de 1983 demeurent bien présents. Pour redonner corps à ces questions que SOS Racisme aura patiemment contribué à dépolitiser, un retour sur cette “mobilisation improbable” s’avère nécessaire.