Merci @Alda pour ce lien !
On ne va rien interdire du tout. Par contre on va s’autoriser à réfléchir. A réfléchir à ce que l’ON dit chaque jour, ce que l’ON répète, ce que l’ON véhicule. Ce que l’on construit. (...)
Personne n’est né-e avec un kit de détection d’oppression dans le cerveau. Personne n’a de façon innée un langage et un discours dénué de toute oppression. (...)
Le tout est d’être attentif aux personnes qui nous le signalent. De présenter des excuses si nécessaires, de travailler dessus (même si ça n’a rien de facile), de ranger son égo de côté. De signaler à notre tour aux autres ce qui ne va pas (y compris quand ce sont des ami-es et camarades). De réfléchir à ce que l’on transmet, ce qu’on renvoie. Tenir un propos raciste ou sexiste ne vous condamne pas à être un-e raciste ou un sexiste à vie. C’est à vous de voir ce que vous faites maintenant.