• Adoptez des osmies
    http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-adoptez-osmies-faites-geste-biodiversite-19198

    Les osmies sont des #abeilles solitaires qui apparaissent déjà au mois de mars lorsque les conditions climatiques sont favorables. Elles accompagnent les premières floraisons de fruitiers avant même la reconstitution des colonies d’abeilles sociales. Leur apparition précoce leur confère une importance de premier ordre en matière de #pollinisation de nombre d’espèces végétales.

    Ces abeilles sont jolies et pas agressives pour un sou. Les accueillir chez vous, sur un balcon ou dans un jardin, ne vous occasionnera aucune nuisance.

    Il existe plusieurs façons d’aménager des nichoirs. Vous pouvez récupérer des tubes de roseaux, de bambous ou de sureau d’un diamètre de 8 à 10 mm et d’une longueur de 8 à 10 cm fermés à une extrémité. En général les nœuds naturels des végétaux suffisent, ou alors des bûchettes percées de trous. Afin d’assurer le maintien des branchettes, vous pouvez utiliser une boîte de conserve propre, dans laquelle vous les placerez horizontalement en fagot. Un cadre en bois fera aussi l’affaire.

    Quel que soit le bois que vous utiliserez, il est impératif qu’il ne soit pas traité. Pour les installations en jardin ou en balcons non couverts, l’idéal serait que les tubes soient en léger retrait de l’aplomb de la boîte pour éviter que la pluie ne mouille les bouchons de terre. Accrochez-les à hauteur des yeux, à l’abri de la curiosité de votre éventuel compagnon à quatre pattes.

    Les #produits_phytosanitaires toxiques ne sélectionnent pas leurs victimes et les abeilles coloniales ne sont pas les seules à en subir les effets nocifs. Les abeilles solitaires, qui sont des milliers de fois plus nombreuses, en font les frais également. Mais pour ces dernières, il est impossible de quantifier les disparitions. On ne peut que constater que les abeilles sont moins nombreuses qu’auparavant. Alors si nous pouvons les aider à survivre et à prospérer, pourquoi s’en priver. C’est dans notre intérêt.

    Apparamment ce type de logement ne trouve pas toujours preneur http://www.terrevivante.org/735-loger-les-insectes-auxiliaires-temoignages-de-jardiniers.htm mais ça vaut le coup d’en installer

    #biodiversité #bricole #écologie #écosystèmes

    • J’ai commencé par une bûche percée et un fagot de bambou. La colonisation a été timide au début mais depuis je dois installer un nouveau nichoirs tous les ans sinon c’est la guerre. Bien faire des trous différents pour les abeilles et les guêpes. Magnifiques observations. 2 raisons à mon avis pour que les nichoirs (fait comme il faut) ne trouvent pas preneurs : la population est déjà beaucoup trop faible ou des nichoirs naturels sont suffisamment disponibles.

    • c’est marrant j’avais de mon côté déjà lu cet article de terrevivante pour savoir à quelle hauteur fixer l’édifice... les osmies sont à la mode... Mais bon nous on a été plus fainéants et moins débrouillards : on a offert à notre second un « hotel à insecte » tout fabriqué.
      Certes c’est fabriqué par des travailleurs handicapés allemands avec des matériaux non traités, en guise de consolation, mais j’ai quand même bien charrié ma femme qui me tannait pour que je mette à la déchetterie un tas de branchage en décomposition au fond de jardin, tout en commandant sur internet un truc à 60€ favorisant la biodiversité... :-)